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Smile dévoile son « Linux Cloud » sur base OpenStack

La semaine dernière, Smile a annoncé le prochain déploiement du groupware de Zarafa sur son « Open Cloud ». Une nouvelle intéressante pour ceux souhaitant disposer d’un puissant outil collaboratif, mais également pour les utilisateurs du cloud, car l’offre de Smile nous était jusqu’alors inconnue.

Nous avons profité d’une rencontre avec Patrice Bertrand, directeur général de Smile, pour faire le point sur cette intrigante offre. Il nous indique tout d’abord que le cloud de la société se nomme « Linux Cloud » et non « Open Cloud » comme nous l’avions cru par erreur.

Ce produit a été développé aux Pays-Bas, par les équipes de Stone-IT (un acteur aujourd’hui passé dans le giron de la SSII française). Les ingénieurs néerlandais n’en sont pas à leur coup d’essai : ils disposaient depuis 2/3 ans d’une offre cloud maison, utilisée pour l’hébergement de sites web.

OpenStack et Ceph

Linux Cloud passe à la vitesse supérieure avec une nouvelle infrastructure, qui s’appuie sur le projet open source OpenStack. Toutefois, la partie stockage (Swift) est ici remplacée par un puissant système de fichiers distribué, Ceph. « Ce n’est pas l’offre la plus en vue, mais probablement la meilleure », nous confie Patrice Bertrand.

Ce projet de cloud de nouvelle génération, démarré en janvier, verra son aboutissement avec le lancement des premières offres commerciales, en novembre. Premier gros client, la Poste hollandaise, qui y hébergera ses sites.

Le Linux Cloud rénové continuera à se concentrer sur la couche web. Smile troque ici la diversité pour se pencher sur une gestion fine de la facturation. « Un élément très important pour nos clients. » Si le modèle économique de cette offre reste en cours d’affinage, Patrice Bertrand évoque une montée très linéaire des tarifs suivant l’usage, sans effet d’escalier.

La Hollande, puis la France

L’hébergement de cette offre se fera dans un premier temps en Hollande. Smile promet toutefois de l’adapter par la suite à son parc de serveurs français. Les données seront alors stockées dans l’Hexagone, au sein d’infrastructures comprenant un plus grand nombre de serveurs physiques (jusqu’à 500).

Linux Cloud sera proposé pour l’essentiel aux clients de la société, cette dernière préférant le travail en partenariat, plutôt que la vente de services à des inconnus.

Pour l’essentiel, le service proposé tournera autour de l’hébergement de sites ou d’applications web. Smile n’a en effet pas pour vocation à proposer des services en mode SaaS. Sauf, dans le cadre d’accords signés avec des partenaires souhaitant franchir l’étape du cloud… comme cela a été le cas pour Zarafa.

Crédit photo : © Krischam – Fotolia.com


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