La conférence « construire la souveraineté numérique de l’Europe », organisée à Paris, les 7 et 8 février, a été l’occasion de promouvoir une nouvelle initiative paneuropéenne en faveur de l’écosystème technologique. Deux jours durant, le gouvernement français a réaffirmé l’importance du soutien à de jeunes pousses (start-up) et entreprises européennes à forte croissance (scale-up) capables de rivaliser avec leurs concurrents internationaux.
L’objectif est de doter de 10 milliards d’euros un fonds de fonds, nommé ETCI (European Tech Champions Initiative). Celui-ci doit permettre la création de 10 à 20 fonds paneuropéens de capital-risque, chacun disposant de 1 milliard d’euros à investir.
« Pour rappel, il existe aujourd’hui deux fonds de plus de 1 milliard d’euros en Europe contre 40 fonds aux Etats-Unis. Ces fonds sont Eurazeo et EQT – un fonds français et un fonds suédois », a précisé Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, dans les colonnes de Techcrunch.
La France et l’Allemagne se sont d’ores et déjà engagées à investir 1 milliard d’euros chacune dans le futur fonds ETCI. Celui-ci sera administré « sous mandat » par le Fonds européen d’investissement (FEI), filiale de la Banque européenne d’investissement (BEI). 16 autres pays européens, à ce jour, – la Bulgarie, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, l’Espagne, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Autriche, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, la Finlande et la Suède – soutiennent l’initiative. Ils préciseront prochainement leur engagement.
D’autres actions complètent le dispositif.
Doté d’un budget de 10 milliards d’euros sur six ans, le Conseil européen de l’innovation (EIC) va disposer d’une capacité accrue de soutien financier aux projets. En outre, les plafonds d’investissement pourront dorénavant excéder 15 millions d’euros, a fait savoir Mariya Gabriel, commissaire européenne en charge de l’innovation et de la recherche.
Aussi, le programme européen « EIC Scale Up 100 » est lancé. Il vise à identifier 100 entreprises européennes prometteuses des deep tech susceptibles de devenir des licornes (avec une valorisation de plus de 1 milliard d’euros) .
Enfin, la France promeut la création d’un guichet unique d’information, « European Tech Talent », capable de renforcer l’attractivité de l’Europe auprès de profils qualifiés internationaux. Le service sera créé en collaboration avec l’ESNA (European Startup Nations Alliance), alliance créée en 2021 lors de la Présidence portugaise du Conseil de l’Union européenne. Jusqu’au 30 juin 2022, c’est la Présidence française qui prend relais.
(crédit photo compte twitter @cedric_o)
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