Pour gérer vos consentements :
Categories: Cloud

Start-ups, côté Est (2): NimbusNDB ou les données sur le nuage…

Boston.- Avec l’avènement du ‘cloud computing’, la bataille des base de données semble bel et bien relancée.  Et ‘Nimbus’ – strato -ou cumulo…-  oblige…  Il y a encore quelques mois, on pensait que le marché des bases de données était gelé, bloqué par une (petite) poignée d’acteurs et qu’il ne connaitrait plus  les grandes batailles des années 80-90. C’était sans compter sur les ambitions des financiers et la volonté de certains de vouloir bousculer l’ordre établi.
Le rachat de mySQL par Sun passé ensuite dans le giron d’Oracle, les velléités de Microsoft et d’une façon générale, l’explosion des données numériques ont  rebattu les cartes du secteur. A cela s’ajoute le développement du ‘Cloud Computing’ qui a apporté un élément de complexité supplémentaire. C’est dans ce contexte qu’a été créée NimbusDB, une start-up installée en plein cœur de Cambridge à quelques encablures du célèbre institut de recherche MIT.
Une proximité qui n’a rien d’un hasard. Barry Morris, le co-fondateur et p-dg de l’entreprise reconnaît profiter de cette pépinière technologique. Ce natif d’Afrique du Sud, diplômé d’Oxford (Angleterre) et un temps, entrepreneur en Irlande, n’a pas eu trop de mal à convaincre quelques investisseurs de le suivre d’autant que son associé, autre fondateur de NimbusDB, n’est autre que Jim Starkey, un vétéran des bases de données relationnelles. Les deux compères ont eu l’idée de construire un nouveau système de base de données relationnelles qui grâce à une gestion des données dynamique et décentralisée se veut aussi souple que les bases NoSQL (Not Only SQL).
En clair, c’est le meilleur des deux mondes qui promet une efficacité maximale sans faire exploser les coûts d’investissement et d’exploitation.

Sur un réseau de serveurs en plein  ‘nuage’
Dans le principe, la base de données ne s’exécute pas sur un seul serveur  mais sur un réseau de machines dans le ‘cloud’. Les données transitent vers des nœuds (nodes) de transactions et d’archivage via des « connections brokers« . La multiplication des machines (sur un mode peer-to-peer), permet de bénéficier de plus de rapidité et de puissance et d’assurer la redondance.

NimbusDB, le principe NotOnlySQL sur le cloud

Aujourd’hui, le produit de NimbusDB n’existe qu’en version bêta mais ses créateurs ne doutent pas qu’ils vont révolutionner le marché des bases de données. A suivre donc…

Recent Posts

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

15 heures ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

19 heures ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

21 heures ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

2 jours ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

2 jours ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

2 jours ago