La SUSECon 2015 d’Amsterdam est maintenant terminée. L’occasion de faire un point sur les sujets qui ont été traités dans le cadre de cet évènement :
Et bien sûr notre quiz exclusif, « savez-vous tout de l’histoire de SUSE ? ». Éditeur d’origine européenne, la société a longtemps appartenu à des sociétés américaines, avant de battre à nouveau pavillon bleu, depuis le rachat d’Attachmate par le Britannique Micro Focus.
Cette session 2015 était particulière, puisqu’elle marquait le quinzième anniversaire du lancement de la première offre commerciale de SUSE. Une solution qui s’adressait au monde des mainframes IBM, et non à celui des PC.
Le lancement des mainframes LinuxOne cet été (voir à ce propos l’article « IBM et Ubuntu livrent des mainframes 100% Linux ») confirme que la société avait eu alors le nez creux. Tout comme IBM l’a eu avec son premier ThinkPad (qui était une tablette et non un ordinateur portable) ou Acorn avec son processeur ARM (installé dans des stations de travail, mais pensé pour la mobilité).
SUSE est aujourd’hui bien présent dans les entreprises du classement Fortune Global 50, 80 % d’entre elles étant des clients actifs de l’éditeur. Ce taux dépasse les 2/3 pour le classement Fortune Global 100. L’entreprise reste bien présente chez les grands comptes grâce à un large écosystème : plus de 20.000 systèmes certifiés SUSE, plus de 7000 applications validées et plus de 5000 partenaires.
Avec ses solutions RT, HPC et POS, SUSE sort des sentiers battus par son concurrent Red Hat, en abordant respectivement les marchés de l’électronique embarquée, du calcul de hautes performances et de la distribution.
Peu de constructeurs automobiles ne connaissent pas aujourd’hui les offres de l’éditeur. De nombreux clusters du top500 des ordinateurs les plus véloces de la planète sont pour leur part animés par l’OS SUSE Linux Enterprise. Enfin, des acteurs comme Wallmart ont fait confiance à SUSE pour équiper leurs caisses enregistreuses et systèmes de paiement.
Une nouvelle dynamique devrait se créer dans le futur, via un rapprochement opéré avec la communauté. L’utilisation d’un code source commun pour SUSE Linux Enterprise et openSUSE Leap, permettra non seulement à la communauté de bâtir un OS plus solide, mais aussi à SUSE d’apporter plus de modernité à son offre entreprise.
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