Le cloud est partout, dans les discours, dans les intentions, dans les analyses et dans les catalogues. Les études se multiplient pour démontrer sa présence devenue incontournable dans les projets. Sauf que jusqu’à présent ces derniers se sont peu montrés. Passée la phase du SaaS (Software as a Service) – un modèle finalement peu original puisque les services partagés, on demand, ou quel que soit le nom qu’on leur donne existent depuis longtemps -, il est temps de rentrer dans le vif du sujet, le cloud privé, le PaaS (Platform as a Service), l’IaaS (Infrastructure as a Service), le stockage cloud, etc. En 2012.
Tous les acteurs des IT ont leur projet et y travaillent, en particulier les éditeurs pour lesquels, après la difficile période de digestion du changement radical de modèle économique (de la licence à la location aux ressources réellement consommées), la solution cloud/SaaS s’impose dans tout catalogue qui se respecte. Soit les applicatifs sont déjà portés sur le cloud et n’attendent que les clients, soit les outils et plateformes de développement vont de plus en plus intégrer le cloud et rendre le changement de modèle de consommation accessible.
C’est l’une des plus fortes demandes actuelles en terme d’usage applicatif : l’analyse. Cette demande se place au delà de la BI (Business Intelligence), généralement associée à l’analyse des données structurées issues des outils de gestion de l’entreprise. La multiplication des données non structurées demande aujourd’hui de disposer d’une infrastructure adaptée, évolutive et économique (dans le cloud, voir ci après), et d’outils d’analyse puissants, comme Hadoop sur le Big Data. Des expressions qui couvrent des technologies dont nous reparlerons durant toute l’année 2012 et au delà.
Et si l’on résumait le cloud à l’accès en ligne à des applications et des données administrées et alimentées par une infrastructure contrôlée et sécurisée par et dans l’entreprise ? C’est en raccourci la description du cloud privé, et ce sera certainement la principale orientation retenue par les grandes entreprises en 2012. A contrario, ne rien savoir de l’infrastructure et louer des services en ligne devrait être le lot des PME.
La donnée est au cœur des problématiques cloud. Qui doit la stocker, où, qui peut la sauvegarder, et comment ? Le stockage dans le cloud fait beaucoup parler de lui, mais à y regarder de plus près, peu d’entreprises se disent réellement prêtes à confier à d’autres leurs données. Question de sécurité. Sauf que dans le même temps le volume des données traitées et/ou conservées par les entreprises ne cesse d’augmenter. Il faudra bien trouver une solution souple et économique… dans le cloud, en location à la ressource consommée, sans Capex.
Un usage particulier du cloud émerge dans la vision des entreprises : louer un espace dans le nuage et y répliquer son infrastructure. Sous réserve de disposer de la part de ses prestataires, en particulier de l’hébergeur, d’un SLA (Service Level Agreement) de qualité, le cloud pourrait bien s’imposer comme un élément clé de la stratégie de sauvegarde (backup) et de reprise d’activité (DR, Disaster Recovery).
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