La plume à peine posée, Tristan Nitot annonce la fin d’une parenthèse d’un mois dédié à l’écriture d’un livre sur la vie privée et la surveillance de masse. Après son départ de Mozilla, il a décidé de tenter une nouvelle aventure auprès d’une petite start-up, Cozy Cloud. Il devient chef produit de la jeune pousse qui propose « un service de cloud personnel respectueux des utilisateurs en leur redonnant le contrôle de leurs données ». Il s’agit d’un client Open Source (encore en version bêta) qui permet de synchroniser contact, agenda et fichier entre différents terminaux et un serveur personnel (donc contrôlable à tout moment). Le site Cozy précise que la solution est architecturée comme un PaaS.
Tristan Nitot va donc apporter son expertise pour développer le marché de Cozy Cloud, son influence (88 000 followers sur Twitter) pour aider au recrutement de compétences. Dans son blog, il explique les raisons de ce choix en indiquant que la start-up répondait aux exigences précisées dans son livre. Elles sont au nombre de 7 : logiciel libre, contrôle du serveur, chiffrement, business model durable et pas de publicité ciblée, une bonne ergonomie, respect des standards (HTML5, Caldav, Cardav, …) et un plus produit. Sur ce dernier point, il a déjà des idées de mash-up comme élément de différenciation. A suivre…
A lire aussi :
Outsourcing : les contrats d’infrastructure Cloud dynamisent le marché européen
Les DSI dépensent plus dans la sécurité, le Big Data et le Cloud
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.