Les conversations, écrites ou orales, transitant par Skype vont-elles perdre de leur confidentialité? Sur un blog nouvellement créé, le chercheur russe freelance Efim Bushmanov a révélé avoir décodé le protocole de communication de Skype par rétro-ingénierie, indique ITespresso.fr. Les versions 1.x/3.x/4.x ont été en grande partie crackées : « Maintenant, la plupart des choses les plus difficiles sont déjà faites, y compris la compression RC4 et arithmétique », explique le chercheur.
La version 5 lui résisterait encore, ainsi que les certificats d’authentification aux serveurs de Skype. C’est pour cela qu’il demande l’aide de la communauté et a publié le résultat de son travail. En particulier, il partage les codes d’une application libre utilisant le protocole de Skype 1.4. Elle est surtout destinée à d’autres chercheurs, souffrant encore du fameux problème de certificats pour être totalement fonctionnelle.
Le but avoué d’Efim Bushmanov est de « rendre Skype open source. Et trouver des amis qui peuvent passer beaucoup d’heures à finir de le cracker ». Le rachat de Skype par Microsoft pour 8,5 milliards de dollars le mois dernier n’est peut-être pas étranger à cette soudaine volonté de créer une version libre du logiciel de téléphonie sur IP. Car si jusque là Skype proposait une version de son client pour Linux (mise à jour en avril 2011), la firme de Redmond n’est, de son côté, pas forcément très encline à proposer des versions de ses logiciels pour les environnements open source (voire pour Mac OS X).
Par exemple, ni Office, ni MSN n’ont de version pour le système d’exploitation au manchot. Du coup, leurs formats et protocoles ont eux aussi été « crackés » par la communauté pour pouvoir proposer des logiciels open source compatibles. Sans que Microsoft ne s’en offusque, laissant aux autres le soin de faire le travail. L’éloignement de Skype du monde du libre a d’ailleurs déjà commencé. L’éditeur annonçait, lundi dernier, vouloir couper les ponts avec Asterisk, solution de téléphonie open source, pour le 26 juillet prochain.
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