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Un salarié sur cinq réclame une tablette à son employeur

Concert dissonant d’espoirs, de craintes et de retours sur expérience, la dernière étude en date de Cisco accouche néanmoins de conclusions éloquentes : friands de mobilité, les salariés français sont 21 % à souhaiter que leur employeur intègre au moins une tablette dans le parc informatique de l’entreprise.

Analogue outre-Atlantique, un tel constat reflète l’assise des ardoises auprès du grand public et leur immixtion progressive au sein de la sphère professionnelle. Irrévocable à première vue, ce tournant implique notamment un taux d’équipement croissant des hauts responsables, premiers concernés par cette montée en puissance des ardoises tactiles. Par ailleurs, des 1500 DSI interrogés à cette occasion dans 6 pays du globe (Allemagne, Canada, Espagne, France, Royaume-Uni, États-Unis), la moitié estime que le phénomène du BYOD (Bring Your Own Device) connaît un essor sans précédent.

Quand bien même le consensus impose de ne pas tolérer ces pratiques (c’est l’opinion de 48 % des sondés), la réalité impose la « consumérisation » comme une tendance qui ébranle jusqu’aux décisions précédemment unilatérales des dirigeants d’entreprise. S’y substitue un concert de terminaux dont la polyvalence, en dépit de fortes contraintes annexes, suffit à justifier l’usage ambivalent qu’en ont les salariés, entre foyer et bureau.

De la frilosité des responsables informatiques

À l’heure de rassembler les composantes de cet écosystème mobile sous l’égide d’une administration d’autant plus sécurisée qu’elle en est idéalement centralisée, les DSI affichent une crainte telle qu’à une écrasante majorité (9 sondés sur 10 en Espagne; 86 % sur l’ensemble du panel), ils redoutent les enjeux de la consumérisation, sans pour autant éclipser l’incontournable percée des tablettes à court terme, à l’horizon 2014 en l’occurrence.

En écho à ce dilemme, les trois quarts des responsables informatiques envisagent la mise en place concomitante d’un plan de sécurité renforcé, induisant notamment la définition de permissions d’accès aux logiciels (48 % des cas, 55 % au Canada) et un déploiement centré sur les besoins des entreprises, sur la base d’une meilleure adaptabilité des services.

Crédit photo : © goodluz – Fotolia.com

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