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Une flopée d’annonces pour le navigateur web Google Chrome

Depuis la sortie de la version 3.0 du navigateur Google Chrome, les parts de marché de ce produit ont légèrement augmenté. Il est ainsi passé devant Opera et talonne, voire double (suivant les statistiques), Safari. Dans ce contexte, la compagnie ne peut donc relâcher ses efforts.

Le 30 septembre, la mouture stable est passée en version 3.0.195.24. Cette dernière corrige une faille de sécurité dans le moteur JavaScript V8, qui permettait de lancer du code distant sur la machine de l’utilisateur. Si Google classe cette faille comme étant grave, son impact demeure faible : de fait, le code de l’attaquant s’embourbera dans le bac à sable de l’application, et ne permettra pas de prendre le contrôle de la machine.

Des thèmes signés par des artistes

Depuis hier, la version 3.0.195.25 est accessible. La page des nouveaux onglets affiche maintenant un lien direct vers la galerie de thèmes du logiciel. La compagnie s’est par ailleurs adjoint les services de divers artistes pour proposer des thèmes originaux.

Franchement, le pire côtoie souvent… le mauvais. Certains designers ne se sont visiblement pas cassé la tête. Toutefois, quelques thèmes sont assez réussis et mériteront le coup d’œil. Que l’on aime ou pas ce type de personnalisation, son implémentation au sein de Google Chrome est bien pensée, pour un résultat efficace et accessible à tous les utilisateurs.

Portabilité, extensions et Native Client : un futur prometteur

La mouture de développement de Google Chrome évolue rapidement. Sortie de la 4.0.211.2 le 18 septembre, suivie des 4.0.211.4 (le 19 septembre) et 4.0.211.7 (le 22 septembre), chargées de résoudre des bogues gênants. Les versions Mac OS X et Linux ont largement progressé, tout comme le support des extensions (activation et désactivation des modules complémentaires, mises à jour forcées, etc.). La version de développement du 24 septembre poursuit ce travail, en ajoutant une librairie de synchronisation et en améliorant le nouveau module FTP.

C’est toutefois avec la version 4.0.220.1 du 2 octobre que Google introduit de nouvelles fonctionnalités. La mouture Windows intègre ainsi le module Native Client par défaut. Avec Native Client, les navigateurs peuvent lancer du code natif. Le greffon fonctionne aujourd’hui sous Windows, Linux et Mac OS X, mais uniquement sur les plates-formes x86 32 bits. Cette technologie est cependant en cours d’adaptation pour les puces x86 64 bits et les processeurs ARM.

Si Native Client peut sembler inutile au premier abord, c’est la seule alternative viable aux ActiveX de Microsoft. C’est également un excellent moyen de diffuser des applications en entreprise : passer par le navigateur simplifiera le déploiement des logiciels. L’intégration par défaut de Native Client au sein de Google Chrome 4.0 est donc un élément essentiel d’un point de vue stratégique.

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A lire aussi : Dossier : banc d’essai exclusif des navigateurs web

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