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Virtualisation : l'Open Source affronte les technologies propriétaires

Le salon Virtual Forum a séduit un public intéressé. Silicon.fr, ce 13 novembre, y animait plusieurs tables rondes. Retour sur celle consacrée à la virtualisation et à l’Open Source.

Les solutions de virtualisation sont plus nombreuses qu’on ne l’imagine, et une bonne part d’entre elles sont des projets open source. Bien évidemment pour Novell, représenté par Philippe Desmaison, la solution open source s’appelle Xen et elle est embarquée dans le noyau de Suse Linux.

Une solution désormais mature, et qui a profité des contributions de l’industrie, comme Intel ou IBM. Quant à XenSource, racheté par Citrix jugé très (trop ?) proche de Microsoft, il est replacé au rang de simple contributeur.

De son côté, VMware, représenté par Sylvain Siou, a rappelé la pertinence et les performances de son offre, même si elle reste encore très liée à Microsoft, par exemple par l’obligation de disposer de serveurs Windows pour la gestion des infrastructures virtualisées.

On peut être surpris de retrouver VMware sur une table ronde consacrée à l’open source, mais l’éditeur n’a pas manqué de rappeler ses rapports nécessaires avec les communautés, en particulier pour accompagner le développement des distributions Linux et les rendre plus compatibles encore avec ses solutions.

Reste que les développements de VMware visent à proposer une plate-forme hyperviseur indépendante des OS (système d’exploitation), qui prend place directement au dessus de la couche matérielle, et qui reste agnostique en matière d’OS hébergés dans des containers.

A ce niveau d’échange, la parole est revenue à Sébastien Wacquiez, de la SS2L Pilot System. Certes très liée au monde de l’open source, cette société de service a relativisé le débat en rappelant qu’avec l’étendue de l’offre disponible, l’entreprise peut et doit choisir sa solution de virtualisation parmis celles qui lui semblent répondre à ses attentes.

Mais il a surtout rappelé que son déploiement reste complexe, même si elle est intégrée à l’OS, comme chez Novell Suse, ou si elle dispose d’une forte granularité comme chez VMware, ce qui d’ailleurs ne peut que participer à la complexité. Sans oublier que les offres des deux compères ont également leurs limites, pour multiplier les machines virtuelles, par exemple.

A moins de disposer de ressources internes compétentes, le service d’experts s’impose pour déployer une stratégie gagnante de virtualisation. Et alors l’argument du prix, de la gratuité des licences au coût divisé par cinq comme annoncé par Novell pour sa solution open source, ne pèse plus guère dans la balance !

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