Pour gérer vos consentements :

Washington n’impose pas de backdoor légale à l’industrie IT

L’administration Obama ne va pas ajouter à son arsenal juridique l’accès aux données protégées par le chiffrement. C’est une bonne nouvelle pour l’industrie IT américaine. Les entreprises du secteur se réjouissent donc de ne pas avoir à fournir de backdoor légale au gouvernement des États-Unis, mais elles restent prudentes… Après tout, les services de renseignement américains, qui plaidaient pour un cadre légal d’accès aux communications chiffrées, n’ont pas dit leur dernier mot.

James Comey, le directeur du FBI (Federal Bureau of Investigation), a effectivement indiqué au Sénat, le 8 octobre dernier, que la Maison Blanche ne demanderait pas au Congrès US de plancher sur un texte législatif relatif au chiffrement, à son grand regret. En contrepartie, le FBI et d’autres services fédéraux de renseignement, la NSA (National Security Agency) notamment, attendent toujours plus de coopération « productive » des entreprises actives dans les technologies de pointe. Le message s’adresse notamment à Apple, qui propose le chiffrement par défaut sur ses terminaux iOS. Mais la suspension de l’accord Safe Harbor chamboule les plans de Washington.

Pas de portes dérobées, mais des ordonnances

Malgré tout, le gouvernement américain et ses services peuvent toujours obtenir un accès aux données sur ordonnance d’un tribunal. Le FBI en a bien conscience. « Nous ne cherchons pas de volontaires, nous ne cherchons pas à nous faufiler partout », a déclaré James Comey au comité sénatorial américain en charge de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales. « L’important pour nous », a-t-il ajouté, est de nous assurer que les entreprises se situent « technologiquement et légalement » dans une position qui les oblige à se conformer aux ordonnances de tribunaux américains.

Lire aussi :

Le FBI veut imposer une backdoor légale à Apple et Google
Chiffrement : la NSA plaide pour un cadre légal d’accès aux communications

crédit photo © nasirkhan / shutterstock

Recent Posts

Oracle choisit l’expertise Java et SQL pour son « IA qui code »

Le voile est levé sur Oracle Code Assist. Présenté comme spécialisé en Java et SQL,…

6 heures ago

EPEI (Daniel Kretinsky) vise Atos : les axes directeurs de sa proposition

EPEI, la société d'investissement de Daniel Kretinsky, a déposé une offre de reprise d'Atos. En…

8 heures ago

Onepoint veut reprendre Atos : les grandes lignes de son offre

Onepoint, l'actionnaire principal d'Atos, a déposé une offre de reprise du groupe. En voici quelques…

10 heures ago

AWS prend ses distances avec VMware version Broadcom

Broadcom a repris seul la main sur la vente de l'offre VMware d'AWS... qui, dans…

1 jour ago

Avec ZTDNS, Microsoft essuie les plâtres du zero trust appliqué au DNS

Microsoft expérimente, sous la marque ZTDNS, une implémentation des principes zero trust pour le trafic…

1 jour ago

Atos sur la voie d’un sauvetage ? Point de situation

Accord de principe entre créanciers, propositions de reprise, discussions avec l'État... Le point sur le…

1 jour ago