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Après Watson Health, IBM lâchera-t-il Watson IoT ?

Mise à jour du 17 novembre 2022 : sollicité hier matin, IBM n’a pour le moment pas donné suite.

La plate-forme Watson IoT, bientôt mise au rancart ? Elle n’aurait plus qu’un an et quelques à vivre. IBM aurait en l’occurrence fixé sa fermeture au 1er décembre 2023. À cette date, les API (points de terminaison MQTT et HTTP) ne seraient plus disponibles. Et il ne faudrait pas compter sur une solution directe de remplacement.

Watson IoT a sa division dédiée depuis début 2015. Le financement initial était de 3 milliards de dollars sur 4 ans. La démarche s’inscrivait dans la lignée du programme Smarter Planet d’IBM. Et de ses branches parmi lesquelles Smarter Buildings, Smarter Cities et Smarter Transportation.

Fin 2015, IBM avait choisi Munich pour implanter le siège mondial de Watson IoT. C’était, affirmait-il, son investissement le plus important en Europe depuis deux décennies. Sept autres implantations étaient prévues : trois en Asie (Pékin, Tokyo, Séoul), autant aux États-Unis (Massachusetts, Caroline du Nord, Texas) et une autre en Allemagne (Böblingen, Bade-Wurtemberg).

Casino et SNCF, vitrines de Watson IoT en France

La SNCF a fait partie des clients de Watson IoT. En premier lieu pour la maintenance prédictive (30 000 km de voies, 15 000 trains, 3000 gares). Le groupe Casino aussi, dans le cadre de son concept store des Champs-Élysées. Initialement pour la gestion de la chaîne du froid (capteurs dans les meubles réfrigérés). Et avec des perspectives, entre autres, dans la gestion de l’efficacité énergétique comme dans la reconnaissance visuelle pour éviter les ruptures en linéaire.

IBM a déjà lâché, en début d’année, sa division Watson Health. Une opération qui lui a rapporté quelques centaines de millions d’euros. Le groupe poursuit néanmoins ses investissements dans l’IoT, par exemple en soutenant le projet open source Open Horizon, qu’il a intégré à son catalogue de gestion edge.

Des partenaires « Ready for IBM Watson IoT » (définis comme ayant intégré avec succès leurs offres à la plate-forme), aucun n’est français. Adesto, NXP et Premier Farnell en font partie sur le volet hardware. Côté logiciel, il y a notamment Balena, Cesanta Software et HELLA Aglaia Mobile Vision.

Photo d’illustration © Claudio Divizia – Shutterstock

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