Après cinq mois d’activité, Windows 10 est présent sur environ 164 millions de PC dans le monde (sur un parc de 1,5 milliard de machines Windows). Selon Net Applications, en décembre, le dernier OS de Microsoft totalisait 9,96 % de parts de marché parmi les OS desktop. Windows 10 est ainsi le 4ème système d’exploitation pour ordinateurs personnels le plus employé dans le monde, derrière ses prédécesseurs Windows 7, XP et 8 .1.
Pour Microsoft, imposer Windows 10 s’annonce donc comme un travail de longue haleine. D’autant qu’il faudra peu à peu éroder l’imposante domination de Windows 7, passé entre août et décembre dernier d’une part de marché de 57,7 à 55,7 %. Pas vraiment de quoi annoncer la fin de la mainmise de cet OS sur le parc mondial de PC… Si on se fie aux statistiques de Net Applications, le démarrage de Windows 10 est relativement similaire, bien qu’un peu moins rapide, à celui de ce glorieux aîné. Mais Microsoft a recours cette fois à des techniques bien plus invasives (lire par exemple notre article : Dormez tranquille, Windows 10 va s’installer) pour imposer son dernier OS…
Un autre fournisseur de statistiques, StatCounter, se montre, lui, plus optimiste pour le dernier né de Redmond. Et le crédite d’une part de marché de 10,8 % en décembre. Soit une progression de 1,5 point en un mois. Une croissance supérieure à celle enregistrée entre octobre et novembre (1,1 point).
Début octobre, Microsoft annonçait que Windows 10 motorisait 110 millions de machines dans le monde. Depuis, le premier éditeur mondial est resté muet sur la progression de son OS, le signe probablement d’un ralentissement du taux de l’adoption du système après un premier mois retentissant (avec un bond de près de 5 points de parts de marché dès le mois d’août, tant selon Net Applications que StatCounter). Rappelons que ce décollage express tient à la décision de Redmond d’offrir la mise à jour vers le dernier OS aux utilisateurs de Windows 7 et 8.1. Le premier éditeur mondial a depuis annoncé qu’il allait automatiquement pousser l’OS à ces utilisateurs via Windows Update, le service de mises à jour qui automatise la maintenance des PC. En 2016, l’upgrade vers Windows 10 devrait même apparaître parmi les mises à jour recommandées. Autrement dit, elle sera cochée par défaut.
[Lire aussi notre dossier : Windows 10, un OS aux multiples facettes]
Une tactique qui devrait encore faire grincer les dents d’utilisateurs individuels ou en petite entreprise (utilisant les réglages par défaut de Windows Update). Mais qui pourrait aider Microsoft à tenir son objectif : placer Windows 10 sur un milliard de terminaux (y compris des terminaux mobiles avec l’arrivée de Windows 10 Mobile) d’ici la mi-2018.
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