Le lancement de Windows Server 2012 n’est pas passé inaperçu : publicité à la une des grands quotidiens, afflux d’informations sur les blogs et sites web spécialisés… Difficile d’y échapper !
Sur SiliconDSI a débuté une série d’articles qui passent au crible le nouvel OS serveur de Microsoft annoncé comme LA réponse attendue pour qui veut déployer des solutions de cloud computing, en mode privé ou public.
Pour résumer, il se confirme que l’on a bien là une plateforme de nouvelle génération, qui tourne la page sur les datacenters de jadis (le plus souvent dans l’environnement Unix) lesquels attendaient la relève.
Comparée aux évolutions récentes de Windows Server 2008, cette nouvelle version se positionne clairement comme la « brique essentielle » de l’offre cloud Microsoft Azure. À noter qu’elle intègre l’interface graphique Modern UI et une nouvelle version d’Hyper-V, la troisième.
Jérôme Trédan, directeur Serveurs et Plateformes de cloud computing chez Microsoft France, résume les grands changements intervenus. Il précise le calendrier, sans oublier, en parallèle, les apports de SQL Server 2012. « Un OS qui affiche des centaines de nouvelles fonctions, et déjà téléchargé plus de 500.000 fois sur TechNet » explique un autre responsable de Microsoft France.
Le nouvel OS comprend 4 éditions selon la taille des entreprises, et donc avec une tarification adaptée, et des possibilités d’évolution : Datacenter Edition, Standard Edition, Essential Edition et Foundation Edition.
Les évolutions entre la première version d’Hyper-V et la nouvelle, la 3, sont importantes : elles viennent frontalement concurrencer VMware et les environnements Unix (AiX, HP-UX…) : possibilité de gérer jusqu’à 320 processeurs logiques (contre 64 auparavant), 4 téraoctets de mémoire par serveur physique.
D’autres atouts s’y ajoutent. Un nouveau format de disque VHDX permet de supporter plus de 50 téraoctets – autant de fonctionnalités nouvelles qui ouvrent l’hyperviseur vers des applications critiques importantes.
À retenir également : le ‘clustering’ (configuration en grappe) a été amélioré. Et une nouvelle fonction, Virtual Fibre Channel for Hyper-V, fournit des adaptateurs Fibre Channel virtuels (jusqu’à 4 ports FC virtuels peuvent être alloués à une VM).
Pour améliorer la tolérance aux pannes, le concept de NIC teaming (ou LFBO) forme de ‘load balancing’ a été enrichie. Ceci permet de regrouper plusieurs cartes réseau autour d’une unique interface.
Enfin la gestion de la bande passante bénéficie de nouveaux mécanismes.
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