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WipeDrive efface les disques durs à l’américaine

WhiteCanyon Software étend à la zone EMEA la commercialisation de WipeDrive, une solution d’effacement de disques durs qui bénéficie notamment de l’aval de la Défense américaine et d’une certification EAL4+ reconnue en France.

La société basée dans l’État de l’Utah revendique 25 millions de dispositifs de stockage de masse formatés avec cette solution, qu’auraient adoptée IBM, HP, Dell, Boeing, ING et Citigroup. Intronisé au printemps dernier, WipeDrive n’avait jusqu’alors pas franchi les frontières du Vieux Continent. Le voici qui frappe aux portes des entreprises françaises, décliné en deux versions respectivement estampillées « Pro » et « Enterprise ». Quand la première se dédie aux PME et propose à ses souscripteurs l’octroi d’un maximum de 100 licences, à raison d’une par poste, moyennant une contribution dégressive en fonction du volume (tarif unitaire fixé à 6 euros pour 20 licences), la seconde se destine aux plus grosses structures.

Plus qu’un complément aux outils traditionnels de formatage, le concept entend s’y substituer pour assurer la destruction intégrale de données dans l’éventualité d’une revente, d’un recyclage ou d’une cession de volumes de stockage amenés à quitter les murs d’une entreprise ou à subir une reconversion en son sein. Compatible avec les plates-formes x86, PowerPC et SPARC, WipeDrive traite 16 disques en simultané et remplit son office indépendamment de l’interface physique utilisée (SAS, SATA, SCSI, USB…) dans une machine ou sur un réseau donné (jusqu’à 200 postes).

Un formatage de (très) bas niveau

Adepte d’une réécriture multiple de secteurs, processus dont il fournit des rapports détaillés, WipeDrive opère éventuellement des modifications de la géométrie d’un disque et gère en parallèle l’effacement sélectif. À cet égard, il est possible de conserver une installation d’un système d’exploitation et une table de partitions tout en écrasant l’ensemble des données stockées sur cette même unité. L’amorçage de WipeDrive s’effectue par le biais d’un exécutable, en réseau (option de démarrage à régler dans le BIOS) ou à distance, depuis la plate-forme Wipe Remove, hébergée dans le cloud de l’éditeur.

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