Mauvaise nouvelle pour Lexmark qui se sépare de son activité de production d’imprimantes à jet d’encre. Un secteur dans lequel le constructeur a enregistré une lourde chute de 35 % de son chiffre d’affaires lors du dernier trimestre.
Au cours des six derniers mois, la valeur du titre a été divisée par deux (de 38 dollars en février, il ne valait plus que 21,62 dollars mardi à la fermeture de la Bourse de New York), rapporte ITespresso.fr.
Conséquence de cette décision, Lexmark va fermer d’ici 2015 son site de production de Cebu (Philippines) et, selon les journaux financiers américains, ne serait pas opposé à la vente des technologies afférentes.
Reste que la conséquence est une fois de plus humaine : une coupe claire dans la masse salariale. 1700 salariés dans le monde vont rester sur le carreau soit 13 % de l’effectif de la société.
Si l’on en croit la simulation de la direction, cette « réorganisation » devrait se traduire à long terme par une économie annuelle frisant les 100 millions de dollars d’économie (95 millions sont évoqués).
Présentée comme « des décisions difficiles qui sont nécessaires pour redresser notre rentabilité et faire des économies significatives » par le CEO Paul Rooke dans le communiqué officiel de la firme, la réorganisation s’accompagne d’une volonté de se recentrer sur des solutions d’impression plus haut de gamme, comme les imprimantes laser, les logiciels d’impression et les services.
Récemment, Lexmark avait annoncé son intention de se retirer du marché grand public (où, paradoxalement, le constructeur avait rencontré un certain succès avec ses modèles multifonctions couleur) au profit de produits à plus forte valeur ajoutée et d’une stratégie globale englobant services et hardware au profit des entreprises, notamment les plus grandes d’entre elles…
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