Dans un communiqué, Nokia explique qu’il arrête le développement en interne de ses chipsets, exception faite de la technologie des modems, pour en confier la fabrication à STMicroelectronics.
Cet accord va permettre à ce dernier de concurrencer Texas Instruments, Broadcom et Infineon.
« ST Micro n’avait pas de technologie 3G. Il récupère la technologie 3G de Nokia qu’il pourra vendre non seulement à Nokia, mais également à d’autres« , a souligné Sandeep S. Dehspande, analyste chez JP Morgan.
L’action ST Micro a gagné 4,80% à 12,88 euros vers 10h15, ce 9 août ramenant à moins de 8% sa baisse depuis le début de l’année, tandis que Nokia prend 1,48% à 21,97 euros.
François Gobron, analyste chez CM-CIC, explique cette hausse par le soulagement d’un marché redoutant la perte pure et simple du contrat avec Nokia, qui a assuré 20% du chiffre d’affaires du « fondeur » européen au premier semestre.
Nokia a précisé qu’environ 200 de ses salariés en Finlande et en Grande-Bretagne seraient transférés chez STMicro au quatrième trimestre.
Le leader mondial de la téléphonie, a expliqué : « Cet accord va permettre de libérer des ressources de recherche et développement pour d’autres domaines d’activité »
Interrogé par Reuters, Niklas Savander, responsable des plates-formes technologiques chez Nokia explique : « C’est une décision pragmatique dans un environnement technologique de plus en plus complexe.«
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