Après Google avec Android, Microsoft avec Windows, Intel et Qualcomm, c’est maintenant ARM qui choisit de couper les ponts avec Huawei.
BBC News fait état d’un mémo interne du designer de puces électroniques enjoignant ses salariés de stopper “tous les contrats actifs, prestations de maintenance et tous les engagements en cours”. Un coup terrible porté à Huawei dont les processeurs pour smartphones Kirin sont issus d’une licence ARM.
La décision fait suite au décret pris par l’administration Trump interdisant aux entreprises américaines de faire commerce avec une société étrangère représentant une menace potentielle pour la sécurité nationale. Or, ARM est une entreprise britannique dont le japonais Softbank est l’actionnaire majoritaire.
Pourquoi alors se plier à l’injonction étatsunienne ? ARM développe certains de ses design outre-Atlantique, au Texas et en Californie, ce qui lui fait vraisemblablement penser qu’il tombe sous le coup du décret Trump.
Prudence excessive ou pression directe de Washington ? “ARM se conforme à toutes les dernières réglementations édictées par le gouvernement américain”, a laconiquement déclaré un porte-parole d’ARM cité par The Verge.
Même discours chez le Japonais Panasonic qui a décidé d’imiter ARM. De son côté Huawei a réagi avec mesure à ces énièmes mauvaises nouvelles.
“Nous prisons nos relations étroites avec nos partenaires, mais nous reconnaissons la pression que subissent certains d’entre eux à la suite de décisions motivées par des considérations politiques”, a déclaré un porte-parole de la firme chinoise. “Nous sommes convaincus que cette situation regrettable peut être résolue et que notre priorité demeure de continuer à fournir une technologie et des produits de classe mondiale à nos clients partout dans le monde.”
Autant la perte de la licence Android est un obstacle potentiellement surmontable si Huawei développe son propre OS ou opte pour la version open source d’Android, autant l’impossibilité d’utiliser l’architecture ARM pour ses processeurs mobiles le met dans une vraie impasse.
Mais l’affaire n’est vraisemblablement pas arrivée à son terme puisque l’administration Trump a accordé à Huawei un délai de 90 jours pour trouver un accord avec les entreprises américaines.
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