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La 5G selon Huawei : des débits multipliés par 100

« La 5G n’existe pas, c’est une solution pour une bonne idée à venir », lance Urban Fagersted, responsable du centre de R&D de Stockholm (Kista) dont Huawei nous a ouvert les portes à l’occasion d’un European Media Day, les 11 et 12 septembre 2013. Aux yeux de notre guide, la 5G n’est donc pour l’heure qu’un concept marketing dont il reste à modéliser la technologie et l’offre d’ici à 2020. Date symboliquement arrêtée par l’industrie et les autorités internationales pour fixer l’émergence du futur de la mobilité.

Selon Urban Fagersted, la 5G multipliera par 100 les capacités de la 4G.

Vers le 10 Gbit/s

Si le projet n’en est encore qu’à l’état de concept, les grandes lignes sont néanmoins dressées : « Nous partons avec l’objectif de multiplier par 100 les débits par rapport à la 4G pour le même investissement. » Autrement dit, atteindre le 10 Gbit/s de capacité.

Plusieurs pistes sont alors envisagées et testées. « Nous essayons de rendre le signal le plus efficace possible sans consommation d’énergie supérieure [par rapport à l’existant] », indique le responsable. Cela passe notamment par la conception de nouveaux filtres capteurs du signal radio sur lesquels Urban Fagersted ne s’attarde pas.

Contrôleur et loi de Moore en support

Autre piste : « Choisir un moyen de propagation du signal plus efficace, plus ciblé. » Comment ? « Ce sera le travail du contrôleur logique et qui doit déboucher sur plus d’énergie sauvegardée ou, à consommation égale, sur plus de capacité. »

Urban Fagersted ne néglige pas non plus l’évolution de la loi de Moore et l’amélioration des composants électroniques parmi les points de réponses au façonnage de la 5G. Rappelons que Huawei dispose, via sa filiale Hi-Silicon, de ses propres unités de développements et production des processeurs.

Optimisations

Puces qui alimenteront tant les modules des stations radio que les smartphones. Des optimisations de communication entre les deux types d’appareils sont donc envisageables. « Nous travaillons à la réduction des composants et à améliorer les traitements graphiques », assure notre hôte. Des capacités de traitement qui devront être en mesure de traiter les gigaoctets de données et services que transportera probablement le futur réseau en un clin d’œil. Réponse d’ici 2020.


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