C’est le ministre des Sciences, Lord Sainsbury, qui a annoncé que le gouvernement allait financer la création de la machine nommée HECTOR (High-End Computing Terascale Resource).
HECTOR est un projet ambitieux. Destiné à un usage strictement scientifique, ce supercalcuteur avec ses 100 teraflops -six fois plus que le plus puissant système informatique du Royaume-Uni- devrait être capable par exemple de simuler des systèmes climatiques ou d’analyser dans le détail des structures du niveau de l’atome. Pour Lord Sainsbury : « les limites actuelles de calcul vont être dépassées et de nouveaux programmes de recherche particulièrement complexes vont voir le jour. Il est impératif que nos scientifiques puissent avoir accès aux meilleurs ordinateurs pour tirer les conséquences des travaux effectués en laboratoire. » A l’heure actuelle, l’ordinateur le plus rapide est le Blue Gene/L, conçu par IBM et basé au laboratoire national de Lawrence Livermore en Californie, sa vitesse maximum est de 367 teraflops. Concernant l’Europe, l’ordinateur le plus puissant est basé en Allemagne dans le centre de recherche de Jülich et est capable de 45,6 teraflops. Toutefois, étant donné le temps de développement qu’induit une telle machine il n’est pas certain que lorsqu’il sera officiellement lancé, selon toute vraisemblance en 2007, HECTOR soit encore le plus puissant supercalculateur européen.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.