Chris Sacca, investisseur de la première heure au sein de Twitter, vient de lâcher du lest, en revendant une partie de ses actions. Il espère que la société sera prochainement rachetée, afin d’atteindre son plein potentiel.
« J’ai revendu des actions Twitter, confirme-t-il sur Bloomberg Television. Je n’en possède pas autant qu’auparavant parce que je suis un idiot, mais j’en possédais plus que je ne le devais parce que j’en étais un. »
Et de se lancer dans un plaidoyer en faveur de la revente de l’entreprise technologique : « Je ne vois pas comment la société pourrait aller mieux au cours des deux prochaines années sans sang frais ». Comprendre de l’argent frais bien évidemment, afin de relancer les investissements. Mais aussi des synergies. Google pourrait par exemple réutiliser plus largement les données de Twitter. Facebook pourrait pour sa part ajouter du microblogging à ses services.
La pression continue donc à s’accentuer sur Twitter. Mais est-ce bien raisonnable ? Les investisseurs espèrent en effet que la société pourrait avoir la taille d’un Facebook, alors même qu’elle ne propose qu’un seul service, qui plus est consultable sans abonnement préalable (contrairement à Facebook, qui capture sa clientèle).
Le chiffre d’affaires de Twitter est en forte croissance (même si la société enchaîne les pertes). Elle pourrait donc opter pour la stabilisation, afin de tirer le meilleur profit d’une activité somme toute florissante. Mais les investisseurs en ont visiblement décidé autrement.
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