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Antennes-relais: une étude ‘rassurante’?

Le problème de la prolifération des antennes-relais de téléphonie mobile GSM continue à inquiéter les habitants de Paris. Des associations de riverains remuent, depuis plusieurs années, ciel et terre pour retirer des antennes placées au dessus de sites sensibles comme les écoles. Même si aucune étude n’a montré un quelconque danger (ou innocuité), les habitants mettent en avant le principe de précaution.

Une charte de bonne conduite a été signée en mars entre la mairie de Paris et les opérateurs afin de « contenir à deux volts par mètre (v/m) le niveau moyen d’exposition sur 24 heures » aux champs électromagnétiques. Une charte qui n’a pas rassuré les riverains. Aujourd’hui, une étude indépendante pourrait calmer les esprits. Les mesures effectuées par trois bureaux de contrôle indépendants dans 125 sites ont fait apparaître que le niveau d’émission maximum fixé pour les antennes-relais n’était jamais atteint à Paris, a indiqué lundi l’Hôtel de ville. Selon les mesures effectuées sur 125 sites sensibles – 86 sites publics comme des écoles ou des centres sportifs et 39 appartements – le niveau moyen atteint sur 110 sites est inférieur à 0,50 v/m, compris entre 0,5 et 1 v/m sur 10 sites, entre 1 et 1,5 v/m sur 4 sites et de 1,642 v/m sur un site. Toutes les mesures sont donc inférieures au maximum établi par la charte. Pas de contre-expertise Les associations de défense se sont montrées « rassurées », a déclaré Yves Contassot à l’AFP. Aurait-il parlé trop vite? Certaines associations se sont étonnées que la mairie de Paris ait rendu publiques ces mesures alors qu’elles devaient « faire l’objet de contre-expertises avant d’être validées ». Dans un communiqué, les associations Priartem et Agir pour l’environnement mettent en doute ces mesures en constatant qu’un des trois organismes de contrôle mis à contribution par la mairie ne relève aucun champ électromagnétique dans 21 mesures sur 125. Et l’UMTS? « En diffusant à la presse cette première série de mesures, la Mairie de Paris tente d’asseoir médiatiquement des mesures contestées scientifiquement », ont estimé les associations. Par ailleurs, le problème des antennes-relais risque une nouvelle fois de se poser avec les équipements UMTS qui permettent aux mobiles 3G de fonctionner. L’UMTS devrait être sur les rails à la mi-2004. Et les riverains redoublent d’inquiétude. En effet, selon une étude menée par l’institut de recherche TNO sous la direction de trois ministères néerlandais, les signaux radio utilisés pour les services de téléphonie mobile troisième génération peuvent provoquer des maux de tête et des nausées. De quoi une nouvelle fois échauffer les esprits.

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