Petit à petit, Microsoft positionne ses services cloud à la périphérie du réseau 5G.
Le groupe américain vient de franchir une nouvelle étape dans ce sens avec le lancement – en préversion – d’Azure Edge Zones.
Le premier niveau de l’offre consiste en une extension de l’infrastructure Azure dans un réseau de datacenters dont Microsoft sera « propriétaire et gestionnaire ». Ils seront localisés au sein de zones denses, avec New York, Los Angeles et Miami pour commencer. Une partie des services Azure y seront disponibles.
Le deuxième niveau, nommé « Edge Zones with Carrier », localise l’infrastructure dans les datacenters des fournisseurs de télécommunications, au plus proche de leurs réseaux mobiles.
Une première zone est ouverte depuis novembre dernier à Dallas, en partenariat avec AT&T. On nous annonce, d’ici à la fin du printemps, une arrivée à Los Angeles. Atlanta devrait suivre. D’autres opérateurs partenaires de Microsoft entreront dans la boucle à terme. Entre autres, SK Telecom et Vodafone.
Tous deux sont également partenaires de l’initiative concurrente qu’AWS porte sous la marque Wavelength. La branche cloud d’Amazon a lancé l’offensive en décembre 2019. Elle a ouvert le bal à Chicago avec Verizon.
L’offre de Microsoft inclut un troisième niveau, baptisé Private Edge Zones. Fondé sur l’appliance managée Azure Stack Edge, il permet d’étendre l’infrastructure cloud chez les clients et de la coupler à des réseaux 4G/5G privés.
Illustrations © Microsoft
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