Le PaaS Azure Spring Cloud aura passé un peu moins d’un an en préversion.
Microsoft et VMware assurent conjointement l’ingénierie et l’exploitation du service. Ils viennent d’en annoncer la disponibilité générale, dans 10 régions Azure dont l’Europe de l’Ouest et l’Europe du Nord.
Leur promesse : une offre managée qui facilite le déploiement en cloud des applications Java développées avec Spring. Ou plus exactement avec un framework dérivé voulu plus simple à l’usage : Spring Boot.
Pour implémenter les patterns spécifiques aux systèmes distribués, le middleware Spring Cloud a été mis en place. Il inclut notamment un registre de services, un équilibreur de charge côté client et des circuit breakers.
Azure Spring Cloud en est une distribution managée. Axée sur les applications architecturées en microservices, elle repose sur le service d’orchestration de conteneurs Azure Kubernetes Services. Et se nourrit de kpack, bibliothèque de contrôleurs Kubernetes destinée à automatiser la création et la mise à jour d’images de conteneurs.
Microsoft propose un portefeuille de connecteurs à intégrer dans les applications Java pour faire la jonction avec des services Azure. Parmi eux, Cosmo DB (base de données), Event Hubs (monitoring) et Azure Key Vault (gestion de secrets).
Azure Spring Cloud embarque une fonctionnalité de mise à l’échelle automatique, qui reste toutefois en préversion. Même chose pour l’option « Managed Virtual Network », qui permet l’utilisation du PaaS en environnement privé.
La tarification se fait sur deux niveaux :
Chaque instance d’application inclut des capacités mémoire et processeur. En l’occurrence, 10 Go et 5 vCPU en Basic, 32 Go et 16 vCPU en Standard. Lorsqu’on dépasse l’une ou l’autre, on est facturé en « utilisation supplémentaire » (Go/h et vCPU/h).
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