Cela fait plusieurs mois que le projet était dans les cartons : la cession de Bell Canada (BCE), le géant des télécoms et des médias canadiens. L’affaire est aujourd’hui bouclé pour la coquette somme de 48,5 milliards de dollars.
BCE est le numéro un canadien dans la téléphonie, il détient aussi des participations dans le quotidien The Globe and Mailet dans plusieurs chaînes de télévision, dont CTV, ainsi que dans les équipes professionnelles de hockey et de basket-ball de Toronto, les Maple Leafs et les Raptors.
L’acquéreur est un consortium conduit par le fonds de pension canadien Teachers (filiale d’investissement du fonds de pension des enseignants de l’Ontario), et composé des fonds américains Providence Equity Partners Inc et Madison Dearborn Partners.
Les fonds américains, comme Providence, Madison, KKR ou Cerberus devront s’allier à des fonds canadiens pour se conformer à la loi canadienne limitant à 46,7% la participation étrangère dans le secteur des télécommunications au Canada.
L’offre en espèces à 40,13 US $ par action représente une prime de 40% par rapport au premier trimestre, avant que le canadien n’annonce l’examen de « ses options stratégiques », y compris la possibilité d’une » transaction de privatisation », qui aurait conduit à son retrait de la Bourse et à la fermeture de son capital.
Si elle se concrétise, « la transaction sera la plus importante de l’histoire canadienne« , a souligné Jim Leech, vice-président de Teachers Private Capital. Ce sera aussi l’une des plus importantes au niveau mondial.
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