À la traîne dans le classement mondial des vendeurs de smartphones, BlackBerry envisagerait de lancer un processus d’enchères accéléré qui pourrait se conclure par la vente de la société en novembre, rapporte le Wall Street Journal dans son édition du 4 septembre 2013.
BlackBerry ne fait plus le poids face aux leaders du marché. Sa plateforme est dominée par Android (Google) – qui fait le succès du fabricant sud-coréen Samsung –, iOS (Apple) et, dans une moindre mesure, Windows Phone, l’environnement Microsoft. L’annonce par ce dernier de l’acquisition des activités terminaux et services mobiles du finlandais Nokia, a rendu la marge de manœuvre de l’industriel canadien encore plus ténue.
Le groupe de Waterloo, qui s’interroge sur son avenir, a indiqué mi-août explorer différentes alternatives telles qu’une alliance stratégique ou la vente de tout ou partie de l’entreprise, pour « accroître la valeur, changer d’échelle et accélérer le déploiement de Blackberry 10 », plateforme lancée avec un succès modeste en début d’année.
Le comité spécial d’administrateurs mis place dans ce but aurait défini une liste de repreneurs potentiels, puis limité le nombre de prétendants dans l’espoir d’activer rapidement la procédure de vente, d’après des sources proches du dossier citées par le quotidien financier américain.
Le groupe chinois Lenovo, premier fabricant mondial de PC, ainsi que des fonds d’investissement nord-américains, dont Canada Pension Plan Investment Board et Bain Capital, auraient exprimé leur intérêt.
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