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Borland veut sa place au soleil de la mobilité

La bataille dans le marché des logiciels pour téléphones mobiles fait rage. Car aujourd’hui, les combinés sont de plus en plus perfectionnés (‘Smartphones’) et exigent des applications de plus en plus complexes. Sur ce terrain, les éditeurs tentent actuellement de se positionner afin de tirer le meilleur parti d’un marché à la croissance exponentielle.

Connu pour ses logiciels professionnels, l’entreprise américaine attaque discrètement le marché de la mobilité depuis deux ans en proposant aux fabricants de téléphones et aux éditeurs de systèmes d’exploitation pour mobiles des applications dédiées (Java, C++…) multi-plates-formes. Jean-Pierre Le Blanc, vice-président de la division Informatique mobile et C++ de l’éditeur nous a expliqué: « Notre objectif? Etre le chef de file de ce marché ». Pour le moment, Borland a noué une relation stratégique avec Nokia, le premier fabricant mondial de mobiles qui utilise Symbian pour faire fonctionner ses combinés. Relation stratégique avec Nokia « Nous développons des applications Java et C++ pour les trois gammes de produits du constructeur: l’entrée de gamme avec les séries 40, les « smartphones » (série 60) et les modèles haut de gamme », explique Jean-Pierre Leblanc. Et de nouveaux accords sont en cours de finalisation avec Siemens, Panasonic et Samsung. Pour Borland, la principale cible de ses solutions reste le marché professionnel. « Il est nécessaire de pouvoir intégrer ces solutions dans la problématique de l’entreprise », souligne le vice-président. Et d’ajouter: « Nos solutions sont souples et adaptables aux systèmes informatiques des entreprises par les développeurs afin d’obtenir un retour sur investissement convenable. Par ailleurs, nous fournissons un service de ’bout en bout' ». Menace? La flexibilité des applications serait donc le mot d’ordre. Une stratégie qui pour Borland est opposée à celle de Microsoft. « Microsoft est une menace », martèle J-P Le Blanc. « Pour l’instant, les fabricants de mobiles sont en position de force mais cela pourrait vite changer. Microsoft alimente une base de 7 millions de développeurs: s’il s’impose sur ce marché, c’est fini! On subira le même sort que pour le PC: le marché sera verrouillé avec des applications certes mûres mais verrouillées! ». Néanmoins, si l’ennemi numéro est désigné, il ne s’agit pas pour Borland de se mettre à dos Microsoft dont l’OS équipe de plus en plus de mobiles. « A terme, nous travaillerons avec eux car notre objectif est de proposer des applications supportant toutes les plateformes. Mais on souhaiterait que Microsoft ne se retrouve pas en position de domination absolue. Nous disons attention aux conséquences, le marché doit offrir une alternative et de la flexibilité ». Sur ce marché, rien est encore acquis. Pour l’instant, les opérateurs de téléphonie mobile ne privilégient pas une plateforme par rapport à une autre. Pour combien de temps?

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