Bull vient de présenter les résultats financiers de son année 2013. Le chiffre d’affaires sur la période s’établit à 1,26 milliard d’euros, en petite baisse de 0,8 % par rapport à l’année 2012.
Malgré une bonne maîtrise des dépenses, la société affiche un EBITDA (résultat avant impôts, charges opérationnelles et amortissements) en baisse de 9,8 %, à 66,9 millions d’euros. La faute en revient à la marge brute, qui passe de 22,9 % à 21,5 % en un an. Le résultat net chute pour sa part de 28,6 millions d’euros en 2012 à seulement 10,9 millions en 2013.
« L’environnement économique en 2013 a été globalement tendu, en particulier au premier semestre. Sur la seconde partie de l’année, nous avons amélioré notre génération de trésorerie et notre rentabilité », résume Philippe Vannier, président-directeur général de Bull.
L’activité devrait rester difficile pour Bull en 2014. La société indique toutefois que son carnet de commandes a atteint un pic en fin d’année 2013. Elle précise également disposer d’une trésorerie nette de 213 millions d’euros.
Innovative Products & Computing Solutions (HPC et serveurs de hautes-performances) et Business Integration Solutions (intégration et maintenance d’applications) perdent tous deux du terrain, avec un chiffre d’affaires en baisse de respectivement -1,9 % et -4,6 %.
Toutefois, la branche Security Solutions progresse en 2013, avec un CA en hausse de 5,9 %, à 130 millions d’euros. Les entreprises ayant été sensibilisées aux problèmes de sécurité suite à l’affaire PRISM, cette business unit pourrait connaître une nouvelle année de croissance en 2014.
La firme compte également sur son plan One Bull pour booster ses résultats. Voir à ce propos l’article « Bull veut doubler sa marge opérationnelle d’ici 2017 ».
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