La concentration dans les SSII françaises pourrait connaître une étape majeure. Selon des sources industrielles et bancaires, relayées ce vendredi par le Figaro, Capgemini, le numéro un français pourrait s’emparer de tout ou partie de son challenger : Atos Origin.
Cette opération a du sens pour Cap qui observe de près toutes les opportunités possibles. Le groupe ne s’est-il pas emparé il y a quelques mois de l’Indien Kanbay pour un milliard d’euros ?
Pour autant, Atos Origin n’est pas un petit morceau. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 5,4 milliards d’euros contre 7,7 milliards pour Capgemini. Mais surtout, la capitalisation de la cible est de 3,6 milliards d’euros.
Une somme colossale qui pourrait pousser Cap à s’emparer que d’une partie de son concurrent, notamment l’activité outsourcing.
Par ailleurs, la trésorerie de Cap n’est « que » de 750 millions d’euros. Il lui faudrait alors s’endetter massivement pour s’emparer d’Atos. Une perspective angoissante : Cap a mis 5 ans à digérer le rachat par endettement de la partie conseil d’Ernst & Young en 2000.
Enfin, Capgemini doit encore digérer l’acquisition de Kanbay, une priorité qui selon certains observateurs donne peu de crédits à ces rumeurs.
En tout cas, Capgemini se refuse à tout commentaire concernant ces informations.« Pas de commentaire », a déclaré un porte-parole du groupe.
Rappelons également qu’Atos Origin est courtisé par d’autres acteurs et a mandaté deux banques, Rothschild et Goldman Sachs, pour examiner les propositions qui lui étaient faites et évaluer ses « options stratégiques « .
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.