Carly Fiorina a peut-être déjà décroché un nouveau job. Et pas des moindres puisqu’il s’agit de la présidence de la Banque mondiale, organe très influent au même titre que le Fonds Monétaire International. Selon le
New York Times, l’ex-PDG du groupe informatique Hewlett-Packard est bien placée dans la liste des candidats potentiels pour présider cette institution. Le quotidien, qui cite une source officielle du gouvernement Bush, sans toutefois la nommer, précise que Carly Fiorina serait la seule femme sur la liste des présidentiables évoqués par l’administration américaine. Outre Mme Fiorina, le NYT avance le nom de Paul Wolfowitz, le secrétaire adjoint à la Défense américain, qui serait l’un des candidats favoris de Washington pour remplacer James Wolfensohn à la présidence de la Banque mondiale après son départ à la retraite prévu début juin. Mais, souligne le New York Times, « ni M. Wolfowitz, ni Mme Fiorina ne sont considérés comme des experts du développement », secteur principal d’activité de la Banque mondiale. Un porte-parole du Trésor américain, le ministère officiellement chargé de trouver des candidats, a refusé de commenter ces affirmations. Rappelons que Carly Fiorina présidait aux destinées de HP (deuxième fabricant mondial d’informatique) depuis 1999 avant d’être limogée le 9 février à la surprise générale, en raison, selon elle, de « divergences » sur la meilleure stratégie pour l’avenir de l’entreprise. La dame de fer n’est pas partie les mains vides: entre les stocks options, pour 23,5 millions de dollars, et une confortable prime de départ de 21,4 millions de dollars négociée avec son conseil d’administration, Carly Fiorina a quitté HP avec un confortable matelas de 45 millions de dollars.
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