Les ingénieurs de Google viennent de mettre en ligne la mouture définitive du navigateur web Google Chrome 35, dont la version desktop est accessible pour Windows, OS X et Linux.
Un large travail de fond a été effectué afin d’améliorer la stabilité et les performances de cette offre. Au passage, 23 vulnérabilités sont éliminées de l’application, dont aucune n’est classée critique. Comprenez par là que leur exploitation ne permettra pas la prise de contrôle de votre PC à distance.
Il demeure toutefois vivement recommandé d’installer cette dernière version (chose qui sera automatique dans la plupart des cas). Google a versé 9500 dollars aux personnes ayant découvert ces différentes failles.
Le gros des nouveautés de Chrome 35 se trouve sous le capot et concerne avant tout les développeurs (tout comme cela avait déjà été le cas pour Chrome 34, voir « Chrome 34 s’adapte mieux aux écrans de différentes tailles ».
À commencer par le Shadow DOM, qui permet de mieux séparer les widgets HTML du reste de la page. Autre avancée, la propriété CSS touch-action, avec laquelle il sera possible d’activer des actions tactiles sur des éléments précis d’une page web (défilement, zoom…). Enfin, certaines nouveautés touchent le moteur JavaScript V8, et sont issues du standard ECMAScript 6.
Chrome 35 est également accessible sur les terminaux mobiles Android. Il pourra être téléchargé directement depuis Google Play.
Au menu, des améliorations de l’interface utilisateur, avec la possibilité de rouvrir un onglet fermé, l’affichage des sous-titres et d’éléments de contrôle lors de la lecture d’une vidéo en plein écran, et le support des terminaux proposant une vue fenêtrée des applications.
Le navigateur web Chrome est au cœur du système d’exploitation web et cloud de Google, Chrome OS. Une offre qui est en train de monter en puissance en entreprise (voir « Chrome OS s’affirme en entreprise avec l’arrivée de Cisco WebEx »).
Ce dernier passe lui aussi en version 35, avec la présence d’un lanceur d’applications plus puissant, capable de gérer des dossiers. À noter également, l’intégration de la fonction de pilotage à la voix « Ok Google » – présentée initialement en février (voir « Le navigateur web Chrome contrôle Google à la voix ») – mais qui reste toutefois limitée actuellement à la langue anglaise.
À ce jour, Chrome règne quasiment sans partage sur le marché des navigateurs web desktop, avec 48,83 % de parts de marché au niveau mondial sur les trente derniers jours (source StatCounter). La concurrence s’affaiblit de jour en jour. Ainsi, Internet Explorer ne compte plus que 22,38 % de partisans et Firefox 20,42 %.
Dans le monde mobile, la domination de Chrome est moins marquée. Avec 17,46 % de parts de marché, il reste toutefois le premier navigateur web du secteur, après ceux intégrés par défaut dans les smartphones et tablettes Android et iOS (source StatCounter).
Crédit photo : © Google
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