Il n’est plus possible pour les directions des systèmes d’information (DSI) de faire face à l’extension et à la complexité d’environnements hybrides cloud, sans une automatisation portée par une intelligence artificielle (IA). C’est en tout cas le point de vue défendu par Dynatrace (performance applicative), rapport à l’appui.
800 DSI de grandes entreprises ont été interrogés dans 9 pays*, France incluse. En 2019, les équipes IT en charge des opérations cloud ont traité en moyenne 2 973 alertes par jour remontées par leurs outils de monitoring. Ce chiffre a progressé de 19% en un an.
Par ailleurs, les équipes informatiques consacrent en moyenne 15% de leur temps de travail à faire un tri pour identifier les alertes sur lesquelles se concentrer. Ce temps « gaspillé » représenterait un coût annuel moyen de 1,5 million de dollars par organisation.
De surcroît, 70% des DSI interrogés déclarent que leur entreprise peine à suivre le nombre d’alertes reçues. Ils sont plus nombreux encore (75%) à considérer que la plupart des alertes issues de leurs outils de contrôle ne sont pas pertinentes.
Selon une autre étude (Cynet), entre 20% et 40% des alertes générées par les solutions de sécurité sont ignorées quotidiennement. Or, d’après le rapport promu par Dynatrace, suivre à temps les alertes permettrait d’éviter 21 incidents chaque année et par organisation.
Pour Bernd Greifeneder, CTO et fondateur de Dynatrace, « l’étendue et la complexité des environnements cloud d’entreprise ont été conçues pour surpasser les capacités des équipes actuelles en charge de l’informatique et des opérations cloud. »
Justement, 79% des répondants considèrent que le volume d’alertes et le temps nécessaire pour les passer au crible freinent le processus d’automatisation.
« Les approches et les outils de surveillance traditionnels ne permettent pas d’appréhender le volume, la vitesse et la variété des alertes générées aujourd’hui », a ajouté le dirigeant. Dynatrace, qui prêche pour sa paroisse, estime que seule une combinaison (logicielle) regroupant moteur d’IA et modèle commun de données permet de « maîtriser la complexité du cloud ». Et, « à terme », de maintenir des opérations cloud autonomes, pilotées par l’IA.
*L’enquête a été menée par Vanson Bourne pour Dynatrace auprès de 800 DSI de grandes entreprises. États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Chine, Singapour, Brésil, Mexique et Australie sont couverts (source : Dynatrace – 2020 Global CIO Report).
(crédit photo © shutterstock)
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