Criteo, injustement exclu de la plate-forme Facebook ?
Le groupe adtech français l’affirme. Il a porté plainte contre le réseau social auprès de l’Autorité de la concurrence.
Objectif annoncé : « remettre de la transparence » et « instaurer des règles claires qui inciteront Facebook à ne pas favoriser ses services aux dépens de ceux de ses concurrents ».
Les grandes puissances américaines du numérique ont pris de l’importance dans la communication de Criteo.
L’entreprise se présente désormais comme une « plate-forme publicitaire pour l’Internet ouvert ».
L’usage répété du hashtag #OpenInternet y fait écho, tout comme les propos du P-DG Jean-Baptiste Rudelle. « Ne laissons pas les GAFA verrouiller l’accès au numérique », a-t-il notamment déclaré dans une tribune relayée cet été.
« Ils [les GAFA] ont montré qu’ils savent utiliser de manière redoutablement efficace la rente qu’ils extraient des secteurs qu’ils dominent, pour brider l’innovation et l’émergence d’autres acteurs […] », juge le dirigeant. Et d’ajouter : « Si je voulais lancer, dans l’écosystème numérique actuel, l’entreprise que j’ai créée il y a près de quinze ans, je ne le pourrais plus. »
Au printemps, l’intéressé avait, dans un entretien avec Les Échos, brandi la menace d’un Internet « dont chaque verticale serait contrôlée par un seul acteur dans le commerce, le search ou les réseaux sociaux ».
La relation Criteo – Facebook s’était compliquée en juillet 2018.
Le premier s’était vu retirer son statut de partenaire privilégié (badge « Marketing Partner »). Et par là même la possibilité d’accéder aux outils en phase de test.
Goldman Sachs l’avait révélé dans une note du 7 septembre 2018. La banque d’affaires abaissait dans le même temps ses prévisions de résultats du groupe pour les deux années à venir.
Lourdement sanctionné en Bourse, Criteo avait tenté de rassurer sur le maintien de sa capacité à fournir ses services aux annonceurs.
L’épisode faisait suite à un autre coup dur : l’implémentation de la technologie Intelligent Tracking Prevention dans le navigateur Safari.
Au nom d’une protection renforcée de la vie privée, Apple complique par ce biais le cross-tracking. En d’autres termes, le suivi des internautes lorsqu’ils naviguent d’un site à l’autre.
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