Vous l’avez sûrement remarqué, mais déclarer ses revenus en ligne est quasi impossible depuis plusieurs jours. Confronté à un trafic très important, le site est saturé par les requêtes.
Libération a évoqué le problème dans son édition de jeudi et plus tard, le ministre du Budget Jean-François Copé a reconnu que le système était « un peu victime de son succès ». C’est un euphémisme. Le gouvernement qui souhaite dynamiser l’administration électronique devra revoir sa copie. Pourtant, vu le succès des années précédentes, les responsables de ce service aurait du anticiper une vague de connexion énorme à quelques jours de la date butoir. « Nous sommes dans une période de pointe, un peu comme le chassé-croisé du 31 juillet où l’on connaît parfois des embouteillages », tempère Jean-François Coppé. Il a assuré néanmoins que le fisc allait « absorber, réguler », et demandé aux contribuables de « ne pas se décourager ». « Toute personne qui veut déclarer ses revenus sur Internet pourra le faire », a-t-il assuré, insistant sur les délais supplémentaires dont ces contribuables bénéficient au-delà de la date du 4 avril fixée comme limite pour les déclarations papier. La date est ainsi reportée au 12 avril pour la zone A, au 19 avril pour la zone C et 26 avril pour la zone B. Un optimisme qui n’est pas partagé par tous. Le directeur départemental des Impôts, Patrick Hanser, a montré une certaine inquiétude. Décrivant une « explosion de la consultation du portail fiscal depuis lundi », il a évoqué l’hypothèse d’une « mise en danger des infrastructures » si les choses ne s’amélioraient pas. Pas de quoi rassurer le télédéclarant qui finalement ferait mieux de remplir sa bonne vieille déclaration papier !
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