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Dette technique : les équipes peinent à trouver le juste équilibre

La dette technique est le plus souvent contractée pour accélérer le développement de projets logiciels, la révision stricte de la qualité du code source étant remise à plus tard. Qu’en est-il dans la pratique ? La question a été posée à plus de 200 ingénieurs et responsables des technologies (CTO) dans le cadre d’une enquête* promue par Stepsize.

Plus de 60% des répondants interrogés considèrent que la dette technique est à l’origine de bugs qui ralentissent le processus de développement. Or, 58% déclarent que leur organisation n’a pas défini de processus formalisé pour gérer cette dette.

Dans ce contexte, les équipes d’ingénierie consacrent en moyenne 33% de leur temps de travail à la maintenance et à la gestion de systèmes hérités (legacy systems), dont 50% à la seule gestion de la dette technique. Près de 6 heures par semaine, soit près d’une journée de travail hebdomadaire, seraient ainsi dédiées au traitement de la dette technique.

Les développements backend, côté serveur, sont les plus impactés par cette dette (pour 61% du panel). Les développements liés aux applications de navigation et sites web arrivent ensuite (40%), selon les données du fournisseur SaaS basé à Londres.

Qualité du code

Pour gérer cette dette, Jira et d’autres outils de gestion de projets logiciels sont les plus souvent utilisés, devant les solutions de gestion de qualité du code et d’analyse Git. Aussi, plus d’un tiers des répondants utilisent plusieurs outils pour traiter la dette technique.

Des différences d’approche existent entre startups, moyennes et grandes entreprises. Ainsi, 54% des ingénieurs qui exercent pour de grandes structures effectuent des travaux de maintenance sur une base régulière, contre 42% des ingénieurs de startups et d’entreprises de taille moyenne. Les petites équipes décident en fonction des projets.

Il reste à trouver l’équilibre entre la rapidité de livraison applicative que souhaitent les directions métiers, et la nécessaire correction de vulnérabilités dans le code.

*source : Stepsize – « The State of Technical Debt 2021 ».

(crédit photo © Shutterstock)

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