Sur le papier, « Do Not Track » est une technologie qui permet aux internautes de s’assurer que leurs sessions de surf ne sont pas suivies à la trace sur la Toile, en général afin de proposer du contenu ciblé. Un projet soutenu par la FTC (Federal Trade Commission).
Dans la pratique, les règles sont mises en place par un groupe de travail composé de sociétés privées, comme Adobe, Apple, Facebook, Google et Yahoo. Ces dernières ont visiblement bien manœuvré, puisque les mécanismes qu’elles proposent leur permettent de ne pas avoir à respecter les règles de tracking fixées par l’internaute.
Le New York Times explique que deux traitements sont appliqués, suivant le fait que l’utilisateur a ou n’a pas de relation avec le contenu tiers présent dans une page web. Sur une page web où le tracking est refusé, le contenu publicitaire provenant d’un pure player du secteur ne pourra disposer d’informations de suivi, puisque l’internaute n’a pas de relation directe avec cet acteur.
Par contre, si l’utilisateur dispose d’un compte Facebook ou Google, alors ces deux sociétés disposeront d’information de tracking lorsque leurs boutons ou publicités seront intégrés à des sites tiers, même si l’utilisateur refuse que le site en question suive ses habitudes de surf. Pour stopper le tracking, il faut se déconnecter de ses comptes Facebook, Google+, etc. avant de surfer sur d’autres sites.
Le système proposé aujourd’hui favorise donc les géants du web, mêlant le marketing à d’autres services et imposant leurs widgets sur des sites tiers.
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