Le dossier Dolphin Telecom arrive à son dernier épisode. La ministre déléguée à l’Industrie, Nicole Fontaine, va suivre finalement l’avis de l’Autorité de régulation des télécoms (ART) qui a refusé de modifier la licence de téléphonie mobile de l’opérateur américain.
Le ministre a indiqué avoir pris cette décision après avoir « obtenu l’assurance » que les 250 emplois que compte l’entreprise en France seront préservés. Risque de liquidation Ce refus illustre surtout la crainte des opérateurs français de voir se développer en France la norme CDMA, rivale de la norme européenne UMTS. Dolphin aurait pu ainsi « concurrencer en partie les opérateurs français de l’UMTS sans avoir payé le prix d’une licence UMTS, soit 619 millions d’euros », a déclaré la ministre. En juin dernier, le tribunal de commerce de Nanterre avait donné son accord à un plan de continuation de Dolphin Telecom (en cessation des paiements depuis septembre 2001), présenté par le repreneur britannique Inquam. A la demande de ce dernier, Dolphin avait saisi l’ART à la fin du mois de juin, pour demander une modification de sa licence afin de pouvoir exploiter un réseau de téléphonie mobile pour les professionnels au standard américain CDMA. Faute d’une modification de sa licence, Dolphin est menacé par la liquidation judiciaire.
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