Trois semaines après avoir été nommée secrétaire d’État en charge du Numérique au sein du gouvernement Valls, Axelle Lemaire voit ses attributions faire l’objet d’un décret publié au Journal officiel. Outre le développement économique, les questions relatives aux droits fondamentaux ainsi que la sécurité informatique font partie de ses prérogatives.
Selon le décret daté du 29 avril 2014, Axelle Lemaire traite, par délégation du ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique, Arnaud Montebourg, « les questions relatives au développement de l’économie numérique, en ce qui concerne notamment les infrastructures, les équipements, les services et les usages numériques ».
Parallèlement, en lien avec d’autres ministres, la secrétaire d’État s’intéresse aux « questions relatives à la promotion et à la diffusion du numérique, aux contenus numériques, à la politique de données numériques et d’inclusion numérique ainsi que celles relatives aux droits et libertés fondamentaux dans le monde numérique et à la sécurité des échanges, des réseaux et des systèmes d’information ». Elle doit également veiller « au développement des entreprises et des acteurs français du numérique ».
L’ancienne ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, Fleur Pellerin, actuelle secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur, avait des prérogatives numériques moins étendues. Le décret du 9 juin 2012 stipule qu’elle traitait du « développement de l’économie numérique, qui comprend notamment les réseaux, les équipements, les services, les usages et les contenus numériques, en lien avec les autres ministres concernés, ainsi qu’à la promotion et la diffusion des nouvelles technologies ».
La mission sectorielle d’Axelle Lemaire est donc plus large. Ses prérogatives portent sur le numérique dans son ensemble : compétitivité de la filière, promotion de ses acteurs en France et à l’international, développement des usages, législation, réglementation et sécurité IT.
On pense à la confidentialité, la neutralité du Net et la gouvernance mondiale, mais aussi à la localisation, la valorisation et la sécurisation de données à l’ère de la mobilité, du Cloud et du Big Data, ou encore à l’ouverture des données publiques (Open Data). La fiscalité du numérique et le soutien public à l’innovation (crédit d’impôt recherche – CIR…) sont également des dossiers sensibles, tout comme l’emploi et la formation, qui constituent des priorités interministérielles.
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