Rencontrer Michael Jackson, Director of Operations de Skype, est une
aventure quasi idilique. L’homme arbore un sourire sans faille, qui lui sert à
balayer toutes les objections. Pour le responsable de la sécurité de Skype,
« Les conversations sont sures grâce à notre technologie de cryptage des communications unique. »
Certes, mais pourtant les interrogations se multiplient et les entreprises
craignent les failles dans le service Skype ! D’autant qu’en multipliant les
services – voix sur IP, vidéo sur IP, messagerie instantanée, etc. – Skype
multiplie les surfaces à risque. « Nous cryptons la communication, nous cryptons la voix, tout est crypté à l’identique. Notre algorithme de cryptage a été développé par un chercheur américain. » Les DSI seront-ils rassurés pour
autant ? Et qui assure la sécurité des serveurs ? « Il n’y a pas de serveurs, notre technologie est basée sur le ‘peer-to-peer’ (P2P). Notre logiciel
organise le réseau afin d’assurer la connexion directe avec la meilleurs
qualité. Le trafic s’écoule directement entre les utilisateurs. » Mais comment
alors respecter les règles de gouvernance ? « Nous prenons en compte les règles de ‘compliance’ avec nos API fortes. Ces modules de connexion à notre service offrent aux entreprises la possibilité de construire des produits et services à la demande des grandes entreprises, comme par exemple de leur offrir la possibilité de construire leur système de stockage des communications. »
« Si les grandes entreprises peuvent tirer avantage de notre technologie, en particulier pour le travail à distance, notre focus reste la petite entreprise. Nous développons pour ces marchés de nouveaux services. Et sur ces nouveaux produits, le risque basique est le même. » Skype a mis en place des
partenariats avec des entreprises comme Intel, Pourquoi ? « Notre partenariat avec Intel et d’autres entreprises est essentiellement destiné à faire valider notre technologie et à leur permettre d’adapter leurs offres de produits. Cela renforce notre capacité a proposer des services externes et à proposer notre modèle de licences sur de nouveaux services, comme pour les ‘call centers’ ou US Robotics. Nous avons aussi établi des partenariats avec des géants des télécoms, comme France Télécom, ou en Italie, en Allemagne, en Grande-Bretagne. » Et
comment Skype voit son futur ? « Avec la multiplication des réseaux hauts débits, la communication ne sera plus seulement liée à la voix, mais de plus en plus à la vidéo. C’est un domaine qui reste difficile à exploiter, mais sur Skype ça marche ! » Décidément, avec Michael Jackson, tout va pour le mieux
au pays de Skype…
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