Après avoir appelé industriels et pouvoirs publics à se mobiliser pour pallier une supposée pénurie de main-d’œuvre qualifiée, Bruxelles a lancé lundi sa Grande coalition pour l’emploi numérique, « élément essentiel pour remettre l’économie sur les rails », selon les termes de José Manuel Barroso, président de la Commission.
Cette alliance (Grand Coalition for Digital Jobs) regroupe aujourd’hui une quinzaine d’entreprises et organisations, dont Nokia, Telefónica, SAP, Cisco, HP, Alcatel-Lucent, Randstad, ENI, Telenor, ARM, DigitalEurope, EuroCIO et le CEPIS (Conseil européen des associations de professionnels des technologies de l’information).
Tous ont apporté à la Commission européenne des engagements initiaux portant sur : la création d’emplois et stages, l’offre de formations, le financement de jeunes pousses ou encore la mise en ligne de cours et programmes (Academy Cube…)
La Commission elle-même prépare le lancement d’une plateforme pour entrepreneurs du web : Startup Europe.
D’autres acteurs des secteurs public et privé qui seraient prêts à échanger savoir-faire et meilleures pratiques, sont invités à rejoindre la coalition. Les parties prenantes devraient s’engager sur les points suivants :
À travers cette initiative, Bruxelles veut inciter la jeunesse européenne à s’investir davantage dans la filière numérique et répondre aux attentes de sociétés confrontées à des difficultés de recrutement.
Dans le secteur européen des technologies de l’information et de la communication (TIC), « jusqu’à 900.000 emplois vacants » seraient à pourvoir d’ici 2015, d’après la Commission. Malgré la croissance de l’offre (+3 % en moyenne par an), le nombre de jeunes diplômés et de profils qualifiés resterait insuffisant pour couvrir les besoins de main-d’œuvre.
Pour José Manuel Barroso : « si, ensemble, nous réussissons à inverser la tendance et à pourvoir les emplois vacants de plus en plus nombreux dans les TIC, l’impact sur l’économie sera beaucoup plus large. »
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