Le navigateur web Mozilla Firefox est accessible depuis hier dans une nouvelle mouture. La sécurité a été au cœur du développement de cette version.
Firefox 52 alerte par exemple les utilisateurs lorsqu’ils saisissent des données de connexion sur une page web non sécurisée. Le butineur gère également plus finement les cookies, en interdisant aux sites HTTP d’utiliser des cookies dits sécurisés (réservés au HTTPS).
28 failles de sécurité sont corrigées dans Firefox 52, dont 7 sont classées critiques. Ces vulnérabilités permettent potentiellement de prendre le contrôle de l’ordinateur d’un internaute à distance. Autant dire que l’application devra être mise à jour sans tarder, pour espérer continuer à surfer dans une relative sécurité.
Quelques nouveautés sont également de la partie, comme l’intégration de WebAssembly, une technologie permettant de créer du code dont la vitesse d’exécution sera proche de celle du code natif classique.
Les portails des réseaux WiFi publics seront pour leur part détectés. Enfin diront certains, tant il était parfois compliqué d’afficher la page de connexion de réseaux publics.
À noter également, le support des greffons NPAPI, dorénavant limité au seul Flash d’Adobe. Les plug-ins comme Acrobat, Java ou Silverlight ne sont donc plus supportés.
À lire aussi :
WebGL 2, Flac et sécurité au menu de Firefox 51
Google Chrome 56 renforce sa sécurité et corrige ses failles
Firefox éjecte les greffons, mais conserve Flash… pour le moment
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.