OneStat.com vient confirmer la migration des internautes sur les navigateurs Internet, avec l’abandon progressif d’Internet Explorer de Microsoft au profit de navigateurs alternatifs, en particulier de Firefox, le navigateur gratuit et ‘open source’ de la Fondation Mozilla.
« Il semble que les gens se détachent de Microsoft Internet Explorer pour le nouveau navigateur Firefox de Mozilla » vient confirmer Niels Brinkman, le co-fondateur de l’institut de recherche OneStat.com. A fin novembre, avec 10 millions de téléchargements enregistrés, la part de marché de Firefox se serait établie à 7,4%. C’est encore très loin de gêner Microsoft, mais Mozilla dit avoir fait passer la part de marché de I.E. sous la barre des 90%, précisément à 88,9% selon OneStat.com. Une tendance qui reste à valider dans le temps. I.E. paie le prix de sa vulnérabilité ! Deux douzaines de failles en moins d’un an, et des ‘patchs’ (correctifs) qui parfois tardent à venir, Microsoft paie cher sa place de leader. Cible privilégiée des hackers, les environnements de l’éditeur, Windows pour les systèmes ou Internet Explorer pour l’accès Internet sont les première victimes médiatiques des failles. Dernière incitation en date, l’Université de Pennsylvanie a recommandé aux étudiants d’abandonner IE au profit de Firefox, ou de Safari, le navigateur Internet. Pour l’utilisateur averti, comme pour le lecteur des alertes publiées par les acteurs de la sécurité, changer de navigateur représente une occasion de limiter le risque encouru en surfant sur le Net. C’est ce qui entraîne aujourd’hui les pertes de part de marché de la firme de Redmond. Microsoft conteste les chiffre… et les intranets ?
Pour Microsoft, les chiffres avancés par OneStat sont faux car ils ne prennent pas en compte les utilisateurs ‘corporate’, c’est à dire en entreprise et sur les intranets.
« Aucun de ces chiffres ne prend en compte les utilisateurs d’Internet Explorer dans l’entreprise qui ne sont pas actuellement sur le Web » a déclaré Gary Schare, directeur des produits de gestion chez Microsoft. Il est vrai que Microsoft a basé une partie de sa stratégie sur Internet Explorer, et pas seulement comme navigateur Web, mais aussi comme support de services et d’applications. C’est d’ailleurs l’une des problématiques de l’éditeur dans les procédures anti trust, avec l’Europe qui lui demande de séparer IE de Windows.
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