Le Japonais Fujitsu développe depuis des années sa propre gamme de processeurs SPARC. La compagnie avait ainsi présenté en mai 2009 le SPARC64 VIIIfx, une puce octocœur cadencée à 2,2 GHz, qui propose une puissance de traitement globale de 128 gigaflops, le tout avec une consommation s’établissant à environ 60 W.
À l’époque, la compagnie avait déclaré souhaiter utiliser ce composant au sein de futurs supercalculateurs. Un candidat de choix pour le programme de clusters pétaflopiques du gouvernement japonais. En août 2009, Fujitsu avait annoncé que son SPARC serait utilisé au sein d’un supercalculateur destiné à l’institut de recherche Riken, et crédité d’une puissance de 10 pétaflops.
Fujitsu dévoile aujourd’hui que les premières machines ont été livrées. Le supercalculateur japonais ne sera toutefois pas achevé avant 2012. Sa partie calcul se composera alors d’un total de 800 armoires, regroupant 80 000 processeurs. D’ici cette date, il sera mis en route progressivement.
L’ensemble représente une surface occupée sans égale, mais il ne faut pas oublier que cette machine sera composée uniquement de processeurs scalaires qui restent plus souples que les GPU et offrent, dans bien des cas, une puissance plus facilement exploitable par les programmeurs. Les GPU conservent toutefois la palme du rapport performance / prix. Il n’est donc guère étonnant que le gouvernement japonais ait choisi de mixer les deux types de machines dans son programme de supercalculateurs pétaflopiques.
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