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GB : Vodafone et Orange vont fusionner leurs réseaux 3G

L’annonce surprise d’Orange et de Vodafone de fusionner leurs réseaux 3G en Grande-Bretagne illustre une fois de plus les difficultés des opérateurs dans leurs stratégies haut débit mobile.

Les deux groupes espèrent ainsi réaliser des économies et abaisser le seuil de rentabilité économique de services de troisième génération. lIs soulignent néanmoins que chacun conservera le contrôle de la structure de base (backbone) de son réseau, qui assure la connexion entre les relais d’une part et les systèmes de facturation et autres plateformes d’autre part.

Car si les abonnements progressent (100 millions dans le monde), l’usage des services est encore limité. La 3G permet en effet de télécharger des contenus (musique, vidéos) ou de surfer sur le Web. Pousser les abonnés à utiliser ces services est le seul moyen pour les opérateurs d’amortir des investissements colossaux, notamment pour l’acquisition des licences.

Mais chez de nombreux opérateurs, l’usage de ces services tarde à décoller, ce qui pénalise le retour sur investissement. La mise en commun des réseaux en Grande-Bretagne devrait donc permettre à Orange et à Vodafone d’accélérer un ROI pas aussi rapide que prévu.

JupiterReasearch estime ainsi que le marché des contenus, s’il se développe, est encore très loin de supplanter les services de messagerie comme les SMS, les mails ou la messagerie instantanée, des services populaires mais peu rentables pour les opérateurs.

Les services de messagerie représenteront toujours l’usage prédominant en Europe sur les téléphones mobiles, malgré une croissance significative des services de contenus dans les cinq prochaines années, souligne l’étude ‘European Mobile Forecast, 2006-2011’. 72% des revenus liés aux services mobiles seront issus des services de messagerie en 2011.

Le marché total des services mobiles va augmenter de 21,9 milliards d’euros fin 2006 à 27,7 milliards d’euros en 2011. Les revenus liés aux contenus mobiles vont croître fortement pour passer de 2,2 milliards d’euros fin 2006 à 7,9 milliards d’euros en 2011, mais les services de messagerie représenteront toujours la majeure partie des revenus non-voix. Même si l’usage des SMS va continuer à baisser, la croissance des MMS, de l’e-mail et de l’instant messaging mobile fera plus que compenser ce déclin.

Autre mauvaise nouvelle, selon Jupiter, l’audience pour des services mobiles payants atteindra la taille critique mais la transition vers un marché de masse (taux de pénétration supérieur à 50%) ne se fera pas dans les cinq prochaines années.

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