L’affaire tombe mal pour Google, alors que le moteur de recherche est en pleine introduction en Bourse.
Google a lancé en janvier dernier le service Orkut de rencontre et de mise en relation d’amis. Un projet qui vient concurrencer les Friendster, Tribe et autre Zero Degrees qui rencontrent un franc succès aux Etats-Unis, mais soulèvent de nombreuses polémiques en Europe. Le principe de ces services est de mettre en ligne des carnets d’adresses personnels afin d’alimenter des réseaux de connaissances. De l’internet social, en quelque sorte, mais qui en Europe heurte de plein fouet le droit à la vie privée? Un internaute peut-il mettre en ligne, donc rendre public son carnet d’adresse sans que les personnes qui y figurent l’aient autorisé ? La loi Informatique et liberté en France ne l’autorise pas ! Mais ce n’est pas ce point – qui différencie clairement les excès libertaires du droit américain de la protection de l’individu du droit européen ? qui amène Google à se retrouver devant une cour fédérale de Californie. La société Affinity Engines accuse Google de lui avoir volé un code source pour développer Orkut. Plus précisément, c’est Orkut Buyukokten, le cofondateur de Orkut, qui est accusé par Affinity. Et l’affaire n’est pas des plus simple, car Affinity affirme que Orkut Buyukokten lui aurait promis de ne pas développer un service concurrent pour Google ! Pour le moteur de recherche, les allégations d’Affinity Engines ne sont pas justifiées. « Nous avons plusieurs fois proposé de désigner un expert neutre pour comparer le code des deux programmes et évaluer la plainte d’Affinity, mais ce dernier a rejeté cette offre » affirme Google. L’accueil réservé aux services de mise en relation et d’échange par les investisseurs et la position de Google à la veille de son entrée en Bourse sont tels que le moteur éveille toutes les convoitises.
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