Les équipes de recherche de Google sont particulièrement dynamiques en ce moment dans le secteur de l’accélération de l’accès aux pages web.
Première piste, la refonte du protocole TCP : élargissement de la fenêtre de congestion, réduction du temps du timeout, refonte des algorithmes de restauration des paquets perdus ou altérés et utilisation de la technologie Fast Open. Tout ceci devrait permettre d’accélérer l’ouverture des pages web de près de 10 %, et parfois même jusqu’à 40 %, expliquent nos confrères d’ITespresso.fr.
Dans le même temps, l’HTTPbis Working Group vient de se pencher sur le protocole SPDY, qui devrait être inclus dans le futur standard HTTP 2.0. Créé par Google, le SPDY associe plusieurs techniques : entêtes plus compacts, optimisation de l’ordre de chargement des paquets, envoi de plusieurs requêtes en une seule connexion, etc. Là encore, ceci se traduit par une accélération du temps de chargement des pages web, compris ici entre environ 10 % et plus de 50 % (suivant les cas).
Le navigateur Google Chrome utilise aujourd’hui ce protocole lorsqu’il communique avec les serveurs et services de la firme. Le butineur Silk d’Amazon, intégré à la tablette Kindle Fire, utilise lui aussi le SPDY pour accéder à EC2. Enfin, Firefox 11 proposera un support préliminaire de ce protocole réseau.
Mais ce n’est pas tout. L’accélération de l’accès aux pages web passe en effet aussi par l’optimisation de leur code. Un secteur où la firme est très active, en particulier au travers de son initiative Page Speed.
Elle passe enfin par l’amélioration de l’expérience utilisateur. Les ingénieurs de Google souhaitent par exemple améliorer les fonctions d’autocomplétion des champs de saisie. Une technique qui pourrait être standardisée au travers du HTML5.
Crédit photo : © Martin Bech – Fotolia.com
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