Alphabet (maison mère de Google) passe à une nouvelle étape du développement de ses voitures autonomes. La filiale Waymo propose en effet maintenant aux résidents de la ville de Phoenix (Arizona) d’utiliser ses véhicules autonomes pour leurs déplacements.
Afin de maximiser le volume de courses assurées lors de cette phase de test, les réservations seront possibles gratuitement depuis une application dédiée. Afin de répondre à la demande, 500 minivans Chrysler Pacifica sont ajoutés à la flotte de la société.
Un test en conditions réelles donc, mais aussi à large échelle. Rappelons en effet que le MIT estime que 3000 voitures autonomes pourraient remplacer l’ensemble des taxis de la ville de New York. Une ville pourtant 5,5 fois plus peuplée.
Lors des tests réalisés en Californie, Google a reporté 9 accidents en 2015 et 13 en 2016. Dans la majorité cas, des accidents dans des intersections (stops, feux, priorités), à faible vitesse et sans conséquence grave pour les passagers.
Mais c’est le taux de désengagement du système de conduite automatique qui est l’élément le plus important. De fait, l’autopilote peut se couper en cas de problème majeur, laissant ainsi le conducteur reprendre la main. Une conduite assistée, mais pas totalement autonome donc.
En 2015, les pilotes automatiques des véhicules de Google se sont désengagés 341 fois, pour 424 331 miles parcourus (682 895 km). Soit 1 désengagement tous les 2003 km. En 2016, le nombre de désengagements est tombé à 124, pour 635 868 miles parcourus (1 023 330 km). Soit 1 arrêt du système de conduite automatique tous les 8253 km. Une technologie qui devient donc de plus en plus fiable.
À lire aussi :
Apple décroche une autorisation de test de véhicules autonomes
BlackBerry veut sa part du gâteau des véhicules autonomes
Des camions autonomes à base de cerveau Nvidia
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.