Le « ballot screen » qui avait été imposé à Microsoft par la Commission européenne arrive à son terme. Cette fenêtre s’affiche lors d’une installation de Windows, et permet aux utilisateurs de choisir leur navigateur web en toute liberté.
L’objectif est de casser le monopole de fait d’Internet Explorer, installé par défaut au sein de Windows. Programmé pour une durée de 5 ans, le « ballot screen » disparaîtra début 2015. Mais a-t-il été efficace ?
Sur les trente derniers jours (source StatCounter), le classement mondial couronne Chrome (50,93 % de parts de marché), devant Internet Explorer (22,78 % de PDM) et Firefox (18,33 %). En Europe, l’influence du « ballot screen » est bien réelle : Internet Explorer n’est ainsi qu’en troisième position des navigateurs web, avec 17,31 % de parts de marché, derrière Firefox (25,52 % de PDM) et Chrome (47,71 %).
Le « ballot screen » aura donc eu un impact fort sur les parts de marché de Microsoft dans le secteur des navigateurs web.
Le nouvel ennemi de la Commission européenne est maintenant Google, qui est accusé d’abus de position dominante. L’Europe souhaiterait que le moteur de recherche soit séparé des autres activités de la firme (voir l’article « Le Parlement européen amorce le démantèlement de Google »).
À lire aussi :
Grâce à Azure, Internet Explorer s’invite sous Android et iOS !
Espionnage et chat au menu d’Internet Explorer
Antitrust : Google et Android dans la ligne de mire de Bruxelles
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.
FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI afin d'utiliser ses…
Au premier trimestre, Microsoft, Meta/Facebook et Alphabet/Google ont déjà investi plus de 32 milliards $…
La société britannique de cybersécurité Darktrace a accepté une offre de rachat de 5,32 milliards…
Silicon et KPMG lancent la deuxième édition de l'étude Trends of IT. Cette édition 2024…