Cette fusion conduit à créer »
le plus grand fournisseur de liaisons fixes par satellite » et amène le nouveau Intelsat à répondre aux besoins de ses clients « avec des services à valeur ajoutées, avec des ressources satellitaires et terrestres très étendues« .
A noter que le siège est à Pembroke, Bermudes.
PanamSat ajoute, au portefeuille d’IntelSat, une expertise du marché TV/vidéo, la flotte satellitaire et la base de clients grands comptes de PanAmSat.
« La nouvelle entité devient le plus grand fournisseur de liaisons fixes par satellite (FSS) au monde pour les marchés des médias, services de réseau/télécoms et gouvernementaux« , nous a expliqué Dianne VanBeber, VP Corporate Communication d’Intelsat.
Intelsat a acquis toutes les actions en circulation de PanAmSat pour approximativement 3,2 milliards de dollars. La valeur totale de la transaction, incluant le refinancement des dettes de PanAmSat est d’approximativement US$ 6,4 milliards.
Pour l’exercice se terminant le 31 mars 2006, les revenus consolidés pro forma du nouveau groupe ainsi constitué se chiffrent à 2 milliards et l’EBITDA pour Intelsat (Bermudes), Ltd., sur une base pro forma consolidée se chiffre à US$ 1,6 milliards.
Au 31 mars 2006, le carnet de commandes pro forma combiné, basé sur des engagements souscrits à long terme allant jusqu’à 15 ans, était d’environs 8,3 milliards de US dollars.
51 satellites, 25% de part de marché
Le nouveau géant du satellite compte 51 satellites actifs, dont 28 provenant d’Intelsat et 23 de PanamSat. Avec cette flotte de satellites, le nouveau groupe occupe 25% du marché mondial des canaux TV par satellite (qui se chiffrerait à 2.500 « channels » environ).
Le nouveau groupe -qui reprend le nom Intelsat- comptera environ 1.000 personnes, c’est à dire que l’optimisation des postes – la « synergie » (!) disent les Américains, toujours positifs!- devrait conduire à supprimer 400 emplois environ.
Géographiquement, les deux opérateurs satellites sont assez complémentaires par leur couverture respective. Le recouvrement le plus patent sur le Royaume-Uni et une partie des Etats-Unis. L’objectif stratégique est d’élargir la couverture et les contrats sur l’ensemble de l’Europe élargie. Sur l’Afrique des perspectives de services de téléphonie paliatifs, avec de la voix sur IP, sont à l’étude.
La concurrence? Ce sont surtout les grands opérateurs historiques, qu’il faut « by-passer »: il faut se positionner avec une offre satellite alternative – par exemple, la téléphonie sur IP avec une couverture planétaire.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.