Enfin un vote consensuel au Palais-Bourbon, loin des débats houleux de la loi Hadopi. Hier soir, mardi 12 mai, l’Assemblée nationale a approuvé, « à une très large majorité droite-gauche« selon l’AFP, à l’usage d’Internet dans l’Hémicyle. Si les parlementaires étaient autorisés à utiliser leur ordinateurs portables depuis 2008 dans la chambre, les connexions Internet en étaient prohibées et les communications téléphoniques mobiles brouillées.
Une situation désormais révolue qui permet à la France de se mettre à un pied d’égalité avec la plupart de ses voisins européens. L’amendement de Thierry Mariani (UMP) et Claude Goasguen (UMP) voté dans le cadre de la réforme du règlement de l’Assemblée prévoit cependant de déterminer « les conditions dans lesquelles les députés sont autorisés à utiliser leurs ordinateurs portables dans l’hémicycle, y compris les services de messageries électronique et les accès internet ». Les connexions pourraient donc ne pas être autorisées en permanences.
Les rares opposants au texte, dont le président de l’Assemblée Bernard Accoyer, mettaient en avant le risque de pression accrue des lobbies (sous entendu par voie électronique). « La pression des lobbies, on y est soumis quotidiennement avant l’examen du texte », a répondu Thierry Mariani. L’arrivée d’Internet, donc le fait pour les députés d’être joignable à tout moment (ou presque), ne changerait donc pas grand-chose à cette pression. Prochaine étape, le vote à distance par Internet pour les parlementaires?
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